Accueil Recettes Entrées Soupe d’ortie à l’ancienne

Soupe d’ortie à l’ancienne

Notez cet article

 

Soupe d’ortie à l’ancienne

Très économique et savoureuse
Temps de préparation 10 minutes
Temps de cuisson 20 minutes
Temps total 30 minutes
Portions 2 Personnes

Ingrédients
  

  • 1 saladier de feuilles d'ortie fraîches
  • 1 verre de bouillon d'os
  • 2 cuillères à soupe pleine d'amande en poudre
  • 30 g de beurre
  • 60 g de double crème
  • Sel au goût

Soupe d’ortie à l’ancienne

Je rejoins avec cette recette de soupe d’ortie à l’ancienne et avec plaisir la marraine de « La Bataille Food »#92, Isabelle du blog si élégant et raffiné La cuisine d’Ici et d’ISCA qui a choisi le thème de la cuisine rétro. Voici une autre soupe verte et pauvre en glucides mais cette fois-ci froide !

Mon idée pour ce thème

J’ai voulu ici une simplicité extrême en pensant que la majorité de nos ancêtres travaillaient la terre et que la nourriture était frustre et peu onéreuse. Les orties qu’on cueille dans les jardins ou qu’on arrache comme « mauvaises herbes » ont été longtemps cuisinées car excellentes pour la santé. Elles ont un peu le goût des épinards mais en plus doux et sans l’arrière-goût âpre. Elles reminéralisent le corps en douceur et sont aussi diurétiques.

Une plante utilisée au Moyen-Âge

Voici ce que dit sainte Hildegarde, dans les années 1000, « l’ortie n’est jamais bonne à manger crue. Mais lorsqu’elle est fraîche et qu’elle vient d’être sortie de terre, elle est bonne à manger une fois cuite, parce qu’elle purifie l’estomac dont elle chasse les glaires. Et toute espèce d’ortie parvient à ce résultat [source : Aleteia]. Dans les soupes actuelles on ajoute de la pomme de terre comme épaississant mais à l’époque elle n’était pas arrivée jusqu’à nous. C’est après la découverte de l’Amérique en 1492 qu’elle arrivera en Europe et ne sera consommée en France qu’au 18e siècle après que Parmentier l’ai présentée à Louis XVI. A l’époque on utilisait soit les oléagineux en poudre soit les céréales sous forme de farines.

Une recette cétogène

Ici j’ai choisi la poudre d’amande comme épaississant, bien connue au Moyen-Âge à la place d’une quelconque farine. Ainsi cela devient une recette pauvre en glucides et qu’on peut tout à fait introduire dans une alimentation cétogène.

Le bouillon d’os

Je vous donne vite fait ici la recette du bouillon d’os, un bouillon extrêmement nutritif et savoureux qu’on utilise comme fond de cuisine depuis la nuit des temps. On met 5 kg d’os dans 10 litres d’eau avec un petit verre de vinaigre de cidre et un bouquet garni. Cuire pendant 24 heures à couvert et à tout petits bouillons. Laisser refroidir et écarter le gras qui monte à la surface. Il ne se conserve que 3 jours au réfrigérateur alors mettez le dans de petites bouteilles au congélateur pour le conserver. Il est riche en collagène, en protéines et est excellent pour les articulations. C’est un réparateur du corps hors pair. Ici il est utilisé comme fond de la soupe en lui apportant goût et bienfaits.

Préparation

Prélever un saladier d’orties avec des gants, juste les 3 dernières feuilles qui se trouvent sur le haut de la plante. Bien les laver  à plusieurs eaux puis les verser dans une casserole avec un verre de bouillon d’os.

Ajouter une bon morceau de beurre ainsi que la poudre d’amande.

Puis verser de l’eau à hauteur des feuilles et faire cuire ainsi pendant 20 minutes à petits bouillons.

Laisser tiédir la soupe puis verser dans un mixer avec la double crème et mixer jusqu’à obtenir un velouté.

Repasser à la casserole pour réchauffer et servir bien chaude cette soupe d’ortie à l’ancienne !

***Si vous voulez vous informer sur l’alimentation cétogène et ses bienfaits. Si vous avez envie d’échanger, d’apprendre, il existe le groupe amical Céto club & Co. sur Facebook où vous pourrez trouver soutien et informations dans une ambiance chaleureuse.***

 

Article précédentBiscuits céto citron pavot
Article suivantBarquettes de concombre aux rillettes de thon