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Ce que j’ai appris sur les viandes

Ce que j’ai appris sur les viandes

J’ai voulu ici faire un article sur ce que j’ai appris sur les viandes. En ce moment sur le groupe Céto club & Co. il y a un débat entre personnes prônant le carnivorisme et celles qui pensent qu’on doit aussi manger des fibres. Je vais mettre mon petit grain de sel qui ne vaut que ce qu’il vaut.

Mon passé

Je n’ai pas pendant des années mangé de mammifères. Je mangeais du poisson de temps en temps, des œufs, du fromage mais pas de viande de boucherie. Une fois par an, pour ceux que j’aime je cuisinais de la volaille de Noël, un peu ma spécialité. Mais sinon ni porc, ni veau, ni vache, ni volaille, ni mouton. En fait ma sensibilité personnelle me portait à ne pas manger d’animaux car leurs sentiments ressemblaient beaucoup aux miens. La seule façon d’avoir des protéines de valeur sans faire de mal était de manger des œufs de poules vivant au grand air dans des conditions de vie normale de poules. Ce que j’ai maintenant. Mais ne manger que des œufs, même si on aime ça… c’est lassant.

Une vache appelle son veau pendant des jours et des nuits, lorsqu’on lui enlève pour l’emmener à l’abattoir. Cela pour prendre son lait. Mais au fond je n’étais pas totalement claire : je continuais à manger des produits laitiers… Ce n’était pas cohérent. Parce que la finalité c’était quand même un bébé à l’abattoir si on considère cette façon de penser.

Alors je ne mangeais pas le bébé en question mais à cause du lait que je prenais à sa mère lui était tué… Vous voyez le dilemme. Alors parfois je me disait que même les chiens de Brigitte Bardot fervente protectrice des animaux (que je respecte pour ses positions pour le respect dû à l’animal) devaient manger de la viande.

Une phrase m’avait marquée : être adulte c’est pouvoir surfer sur ses incohérences. Alors je faisais ma tambouille de croyances dans mon coin, pas tout à fait à l’aise et en voulant terriblement à ceux qui m’avaient dit que les produits laitiers étaient aussi assassins que ceux qui mangent directement de la viande. Au départ dans mon ignorance j’étais bien confortable. Mais voilà, le confort n’allait pas durer…

Le passage en céto

J’ai découvert l’alimentation cétogène, c’est à dire une alimentation pauvre en glucides. En ne dépassant pas les 20 g de glucides par jour on oblige son corps à fonctionner sur le gras comme nouvelle source d’énergie. En découle pleins de bienfaits pour la santé et des analyses de sang de compétition. Mais au bout de deux ans j’ai ressenti une incroyable faiblesse, je sentais que j’avais besoin de viande. Il y avait plein de signes physiques qui me montraient que j’étais en train de perdre ma musculature. Je n’arrivais plus à porter trois kilos, c’était devenu trop lourd. Je me sentais très faible et instinctivement je sentais qu’il fallait que je mange de la viande. Pourtant je mangeais toujours poissons, œufs et produits laitiers mais ce n’était pas suffisant. Je le ressentais.

Que vais-je choisir ? Les animaux ou moi ? J’ai pensé à l’avion, quand les masques tombent quand il y a un manque d’air : vous devez d’abord vous appareiller avant de penser aux autres. Alors j’ai donné de l’argent à des associations pour le bien être animal et moi j’ai recommencé à manger de la viande. Toute de suite je suis allée mieux, dès la première fois, j’ai ressenti un mieux-être immédiat. Mon instinct m’avait poussée, je l’ai suivi lui, plutôt que mes ressentis. Et bien m’en a pris. Quelques mois plus tard mes cheveux étaient devenus magnifiques, ma peau va mieux, plus élastique moins « vieille ». Alors ça ne parle par aux jeunes personnes mais celles qui ont dépassé la cinquantaine comprendront. Cela c’est juste mon expérience perso, elle peut varier d’une personne à l’autre.

Ce que j’ai appris sur les viandes

Venons-en au cœur du sujet :

Les viandes d’animaux vivant leurs vies normales d’animaux au grand air et nourris correctement selon leur nature donne des viandes anti-inflammatoires. Ainsi les propriétés organoleptiques du porc belota espagnol est le même que celles de l’huile d’olive…

Les viandes d’animaux vivant dans des camps de concentration du type batterie donnent des viandes inflammatoires et nocives.

On oublie toujours, mais on fait partie d’une chaîne et si les éléments de la chaîne ne sont pas respectés alors nous qui sommes au bout en pâtissons également. On ne peut nous séparer du monde.

Les personnes qui mangent uniquement de la viande ne présentent pas de manques et ont des résultats de santé extraordinaires à la condition unique de prendre suffisamment de gras avec leur viande.

En effet, on connaît les résultats désastreux des régimes hyperprotéinés et notamment du régime Dukan avec les résultats qu’on connait sur les reins. En effet, sans gras la viande devient toxique, on appelle ça le mal du caribou ou jeûne du lapin,  en rouge c’est un lien qui peut vous expliquer le problème qui peut même amener à la mort ! Les viandes maigres se transforment en toxines dans le corps et ne sont pas métabolisées. Il faut pour que les protéines « entrent » dans la composition de nos muscles qu’elles soient accompagnées de la graisse. Il faut compter au minimum un gramme de gras pour un gramme de protéine et mieux encore 1,5 g de gras.

On ne peut comparer les protéines végétales et les protéines animales. Les premières sont beaucoup moins biodisponibles et il faudrait en manger beaucoup beaucoup pour que le corps soit en mesure de les assimiler. Le problème c’est que ces protéines se trouvent dans des produits ultra-transformés et bourrés d’anti-nutriments donc au final vraiment pas top pour la santé.

Pour obtenir les protéines nécessaires dans les pays où il n’y a pas de viande on mélange traditionnellement les céréales avec les légumineuses, en Inde : lentilles avec riz, en Amérique du Sud : riz avec haricots noirs ou rouges, Afrique du nord : blé et pois chiches, Italie du sud : pâtes (blé) et pois chiches ou haricots blancs, etc. Mais cela on ne peut le faire en céto puisque les céréales et les légumineuses sont bien trop glucidiques…

Je n’ai jamais entendu une personne suivant le régime carnivore depuis longtemps se plaindre de sa santé, alors que j’en ai entendu énormément se plaindre de leur santé dans toutes les autres alimentations…

J’ai observé avec étonnement le corps d’un homme de 70 ans qui était depuis des années en mode carnivore, certes il faisait du sport, mais son corps était celui d’un homme de 30 ans. A croire à un montage photo…

Les régimes carnivores

Il n’y a pas un mais des régimes carnivores :

Le régime carnivore le plus strict est le suivant : viande de bœuf (grasse), sel et eau uniquement. Pour pouvoir avoir toutes les vitamines nécessaires au corps il faut prendre deux fois par semaine du foie qui contient les vitamines et substances nécessaires pour qu’il n’y ait aucun carence.

Ensuite il y a celui qui intègre toutes les viandes : bovins, ovins, volailles.

Ensuite il y a celui qui ajoute les poissons, œufs et produits laitiers.

Pour les graisses uniquement d’origine animale dans tous les cas : beurre, crème fraîche, fromages, saindoux, graisses de canard et d’oie, bacon, lard.

Tout ce qui est d’origine végétale est écarté c’est l’alimentation opposée à celle des végétaliens.

Il y a ensuite le carnivore à 95% qui utilise épices, café, thé pour plus de détente.

Mais en gros voilà les différents types de régimes carnivores.

Sachant cela voilà ce que je pense

L’important est d’être en cohérence avec soi-même.

Si on est végétarien ou végétalien, c’est un choix, parfois éthique, parfois de sensibilité. Dans ces alimentations là on doit se supplémenter notamment en vitamine B12. Les végétaliens et les végétariens peuvent avoir des difficultés à obtenir suffisamment de vitamine B12 dans leur alimentation, car les sources végétales ne contiennent pas naturellement cette vitamine. Ils peuvent cependant obtenir de la vitamine B12 à partir de suppléments ou de produits enrichis en vitamine B12. Mais sommes nous si proches de la nature lorsque notre alimentation a besoin d’être supplémentée artificiellement ? N’est-ce pas le signe qu’on fait fausse route ? Je pense que c’est à chacun de répondre pour lui-même et personne n’a rien à dire quant à ce qu’on met dans sa bouche… En tout cas faites régulièrement des analyses pour vérifier que vous êtes en bonne santé et sans manque particulier à combler.

Si on a une alimentation courante. Là je dirais, maintenant que j’ai connu le céto, que c’est dommage. Les glucides sont inflammatoires et votre régime contient environ 60% de glucides. Sachant que les glucides, notre corps sait les faire lui même… Il n’existe pas de glucides essentiels, comme les acides aminés et les acides gras essentiels que notre corps ne sait pas faire. Privé de glucides, le corps survit tout à fait bien. Je vois tous les jours tant de personnes se porter mieux sur tous les plans en céto…

Si on suit l’alimentation cétogène, je dirais, quelle chance d’avoir su trouver cette alimentation et d’avoir été suffisamment ouvert pour au moins tenter l’expérience. L’important alors est de prendre ses macros en protéines et en gras et si on veut, pour le plaisir de complémenter en légumes verts, fruits rouges et noix.

L’essentiel pour le corps

La base dont le corps a absolument besoin ce sont les protéines avec leurs 9 acides aminées essentiels :

  • Histidine
  • Isoleucine
  • Leucine
  • Lysine
  • Méthionine
  • Phénylalanine
  • Thréonine
  • Tryptophane (précurseur de la sérotonine pour le moral…)
  • Valine

Et 2 acides gras essentiels :

  • Acide linoléique (oméga-6) pour la production d’énergie, la fonction immunitaire et la régulation de la croissance et du développement.
  • Acide alpha-linolénique (oméga-3) pour la santé du cerveau, la fonction cardiaque et la réduction de l’inflammation.

Avec ça le sel, l’eau et c’est bon. On a tout.

Pour tout le reste ce sont vos goûts, vos croyances, vos envies, vos choix. Et encore une fois, rien à redire là dessus. Votre corps vous parle, à vous de l’écouter, de le comprendre. C’est votre meilleur ami, celui qui vous supporte h24 quel que soit X…

Je vous ai dit ce que je sais, ce que j’ai observé, écouté, lu, compris. Chacun a son chemin à suivre selon ce qu’il est et ce qu’il doit comprendre.

Mais une chose : si vous êtes mal, malheureux de votre corps, alors c’est que vous ne suivez pas le bon chemin. Si vous êtes heureux épanoui et en forme, alors bravo vous êtes sur votre bon chemin.

Une idéologie

Je parle là de moi ici, de personne d’autre… j’étais dans une idéologie de bisounours, faut pas faire de mal… Je voulais faire le moins de mal possible et générer le moins de souffrances. Mais voilà, je m’en infligeait beaucoup à moi en ne respectant pas la nature de mon organisme. On n’est pas dans un monde idéal où tout peut être bien. On a des choix à faire en conscience, en essayant de comprendre soi et le monde. Je suis persuadée que la vie c’est avant de naître et après être mort, on passe ici dans la matière, la matière est dure, exigeante, sauvage, belle et sans concession. La première des choses est de se respecter pour ensuite pouvoir respecter le reste.

J’aurais tellement aimé que ce soit différent, que notre corps n’ait pas ces besoins là. Je trouve tellement touchant les animaux, mais voilà j’essaie de dire vraiment ce que j’ai appris sur les viandes !

Enfin le microbiote

J’ai pu voir parfois dans les échanges sur le groupe que les bactéries composant notre microbiote ont besoin de végétaux. Il semblerait que ces études qui affirment cela aient été menées soit sur des souris et des rats qui ne font pas partie de notre humanité, soit que ces recherches aient été faites d’une façon non scientifique pour appuyer les ventes de certains produits. C’est très difficile de déterminer la vérité des dires quand on sait que les médias les plus reconnus et principaux sont payés par ceux qui ont intérêt à vendre.

Moi j’ai choisi de suivre ce que disent certains médecins qui font des recherches et n’ont rien à gagner personnellement de ces recherches si ce n’est de faire leur travail de soignant en conscience et en étudiant sans arrêt. Dans cette vidéo le Dr Berry explique ce qu’il faut faire pour avoir un bon microbiote, notamment manger des viandes et des œufs… Puisque depuis 3 millions d’années c’est ainsi qu’on a survécu. Il explique aussi les médicaments, l’eau chlorée, les conservateurs et toutes sortes de choses qui peuvent abîmer le microbiote.

Si vous voulez voir toutes ses recommandations pour un microbiote sain c’est ici.

Le résumé en français de cette vidéo :

  • 1. Évitez les sucres et l’amidon
  • 2. Évitez les céréales
  • 3. Évitez les huiles végétales/de graines
  • 4. Évitez les aliments transformés (mangez de vrais aliments entiers)
  • 5. Évitez l’alcool
  • 6. Soyez conscient des médicaments que vous prenez. Une forte dose d’antibiotiques peut avoir un effet négatif sur les bactéries intestinales. Prébiotique peut-être ?  Méfiez-vous des IPP et des antidépresseurs.
  • 7. Mangez plus de viande et d’œufs.

Bonus :

  • 1. Évitez les édulcorants artificiels.
  • 2. Évitez l’eau traitée, filtre à osmose inverse recommandé.