On nous le répète à longueur de reportages : manger céto, c’est transformer ton frigo en centrale à production de CO₂. Trop de viande, trop de graisses, trop de vaches qui pètent… bref, le raccourci parfait pour dire « arrête de manger du gras, tu détruis la planète ». Mais la réalité, comme souvent, est plus nuancée. Et si le problème n’était pas ton beurre fermier mais plutôt les biscuits “keto” en sachet plastique brillant ?
L’agriculture intensive, vraie machine à malades
Le vrai désastre écologique, ce ne sont pas les entrecôtes, ce sont les océans de blé et de maïs dopés aux pesticides. Ces champs gavent nos supermarchés de sucres raffinés… et surtout nos élevages industriels d’animaux nourris au soja OGM. Résultat : des sols morts, des nappes phréatiques asséchées et des humains qui carburent au sucre comme des hamsters sous amphétamines. Ajoute à ça le diabète, l’obésité, l’inflammation chronique : jackpot pour Big Pharma.
Quand Big Pharma trinque avec l’agro-alimentaire

C’est le duo comique le moins drôle de l’histoire : l’agro-alimentaire fabrique des malades, Big Pharma fournit l’abonnement mensuel de pilules. Et ça commence tôt : petits pots pour bébés enrichis en amidon et sucre, barres céréalières avec plus de sirop que de céréales, plastiques bourrés de perturbateurs hormonaux. Tout est calibré pour que le consommateur devienne fidèle… au rayon pharmacie.
Le céto, lui, vient foutre la pagaille dans ce business model. Moins
- de sucre
- de diabète
- d’ordonnances.
- d’ultra-transformés
- d’additifs bizarres
- d’inflammation.
- de grignotages
- d’emballages plastiques
- de microparticules dans ton foie.
Bref, chaque tranche de reblochon fermier, c’est une petite révolution silencieuse.
Les terres oubliées : un atout pour l’élevage extensif

On nous balance souvent que la viande « gaspille » les terres arables. Mais attends… la planète est remplie de zones incultivables : collines trop raides, plateaux arides, sols caillouteux. Et ces terres-là, devine qui sait les utiliser ? Les ruminants. Ils prennent de l’herbe indigeste pour nous et la transforment en nutriments denses, tout en fertilisant les sols et en aidant la biodiversité.
Entre une vache parquée dans un feedlot américain nourrie au maïs OGM et une vache qui broute une prairie française impossible à labourer, l’impact écologique n’a rien à voir. Dans un cas, tu sponsorises la destruction. Dans l’autre, tu fais partie d’un cycle naturel qui marche depuis des millénaires.
Le céto, mieux fait = mieux pour la planète… et pour toi

Alors oui, les études disent que le céto a une empreinte carbone lourde : environ 3 kg de CO₂ pour 1 000 kcal, soit quatre fois plus que le végan. Mais… est-ce parce que le céto est mauvais en soi, ou parce que la plupart des gens le font version « supermarché », avec barres “keto”, poudres protéinées et viandes d’élevage intensif sous cellophane ? Virer les sucres c’est déjà quelque chose, mais prendre conscience de ses choix c’est une autre histoire !
Un céto local, brut, de saison, c’est une toute autre histoire : beurre fermier, légumes du marché, poissons durables, fromages de chèvre du coin, viandes extensives. Là, ton empreinte carbone baisse, les circuits courts reprennent le dessus… et ton corps dit merci. De plus la nature des animaux est respectée, loin des souffrances carcérales. Moins d’additifs, plus de vrais nutriments, un métabolisme qui carbure aux bonnes graisses. Résultat : tu nourris la planète ET toi-même. Pas mal pour un régime qui a mauvaise presse, non ?
Céto, rébellion douce

Finalement, le céto n’est ni le héros vert, ni le méchant pollueur. C’est un outil. Mal utilisé (version snacks industriels « keto-friendly »), il flingue l’écologie et ta santé. Bien fait (version terroir, circuits courts, élevage extensif), il devient une résistance joyeuse : moins de sucres, moins de pilules, plus de biodiversité, plus d’énergie. Comme quoi… sauver la planète commence peut-être par une entrecôte beurre persillé. Et un grand sourire.
Études

A sustainability analysis of environmental impact … (Frontiers, 2023). Le régime cétogène génère en moyenne l’empreinte écologique la plus forte. Cette conclusion repose sur une version industrielle du céto…
Study of popular diets finds over fourfold difference carbon footprints (Tulane, 2023). Le céto sort à 3 kg de CO₂/1000 kcal contre 0,7 kg pour le végan. Mais l’étude ne distingue pas céto industriel et céto artisanal/local, ce qui change beaucoup la donne
Modern Diets and the Health of Our Planet (Dixon et al., 2023).
Le méditerranéen fait mieux que le céto en termes d’impact carbone, tout en étant équilibré. Mais il repose aussi sur beaucoup de légumes et huiles locales, difficile à comparer directement avec un céto extensif.
Is Grass-Fed Beef Better for the Environment? (Guardian/Eating Well, 2021). Le bœuf à l’herbe régénératif séquestre du carbone et revitalise les sols, même s’il reste difficile à généraliser à grande échelle. Il montre pourtant que l’élevage extensif peut être une solution, pas un problème.
Si tu veux en lire plus sur le céto, sa vie, son œuvre c’est ici qu’il faut te rendre. Pour en discuter c’est là !









































