Préambule : je vous écris cet article d’un …. café… ça s’invente pas la vie parfois ! Mais promis si j’écris sur les intestins je reste à mon bureau.
Ok je sors.
Café, céto et coups de speed : amour fou ou liaison dangereuse ?
Le café, c’est un peu comme une histoire d’amour passionnelle. Parfois, il t’enlace avec tendresse dès le réveil, te murmure des mots doux (« debout, beauté ! ») et te donne la force de gravir les montagnes. D’autres fois, il te colle des insomnies carabinées, des palpitations d’opéra et une humeur de troll sans filtre. Bref, un compagnon à manier avec art. Et en céto, cette histoire prend une tournure un peu spéciale.
Le café en mode céto : héros ou imposteur ?

En régime cétogène, le café est souvent vu comme un super-héros. Il ne contient pas de glucides, il stimule la production de corps cétoniques et il coupe même un peu l’appétit, ce qui, avouons-le, peut être utile quand ton estomac commence à te jouer du tambour tribal à 11h du matin. Il t’apporte un petit shoot d’énergie sans t’envoyer valser ta glycémie, ce qui est rare et précieux dans ce monde où la moindre pomme peut faire sauter la banque.
Mais parfois, ce charmant breuvage noir cache un double fond. Il peut s’infiltrer dans ton sommeil comme un ex relou qui t’envoie un « tu dors ? » à 2h du matin. Et là, tu tournes, tu retournes, tu penses à ta to-do list, au sens de la vie et à ce que t’aurais dû répondre à cette dispute en 2013. Insomnie quand tu nous tiens. Car oui, la caféine peut mettre jusqu’à 12 heures à se faire oublier. Donc le petit kawa innocent de 16h peut se transformer en rave party nocturne dans ton cerveau.
Et ce Bulletproof Coffee alors, génie ou escroc ?
Ah, le célèbre café pare-balles, avec sa robe soyeuse et sa mousse grasse ! Mélange de café et de gras de toutes sortes. Il promet une énergie stable, une concentration laser et la satiété d’un moine tibétain. Tu bois ça et tu te sens invincible, genre « je vais écrire un roman, faire trois podcasts et repeindre la cuisine ».
Mais ne nous emballons pas. Certaines personnes, après un Bulletproof Coffee, se retrouvent avec l’estomac en toupie, les yeux qui vibrent et le foie qui se demande ce qu’il a fait pour mériter ça. D’autres adorent, surtout le matin à jeun, quand le cerveau carbure au gras et que le petit-déj classique te fait bailler d’ennui. Moralité : essaie, mais écoute ton corps, pas ton influenceur préféré.
Comment savoir si le café est ton allié ou ton traître ?
Tout est dans l’écoute de toi-même. Si tu te sens bien, concentré, calme et léger, c’est que ton corps applaudit. Si en revanche tu deviens un mélange d’écureuil hyperactif et de diva paranoïaque, il est peut-être temps de ralentir. Le sommeil est un très bon baromètre : si tu dors comme une enclume après deux expressos, ton métabolisme gère. Si tu fixes le plafond jusqu’à 3h en te demandant si les chats complotent contre l’humanité, c’est peut-être que la dose est trop forte.
Même chose pour les angoisses : la caféine peut booster la production de cortisol, cette hormone qui te pousse à vouloir fuir ou mordre ton voisin sans raison. En période de stress, le café peut rajouter de l’huile sur le feu au lieu de te réconforter comme une tisane au coin du feu.
Et côté intestins, c’est jazz ou free jazz ?
Certaines personnes se ruent aux toilettes dès la première gorgée. D’autres digèrent le café comme une infusion de camomille. Si tu ressens des brûlures, des ballonnements ou des acrobaties digestives après ton café, c’est que ton corps t’envoie un message clair : « change de boisson, mon pote ».
Ce que la science dit, avec un clin d’œil
Short-Term Influence of Caffeine and Medium-Chain Triglycerides
Le combo caféine + huile MCT fait monter les cétones comme une fusée au décollage. Les chercheurs ont applaudi. Ton cerveau aussi.
Assessing the Validity of Bulletproof Coffee’s Claims
Le Bulletproof Coffee n’a pas sauvé le monde, mais il t’évite parfois une fringale. L’effet placebo est bien huilé, comme lui.
Caffeine decreases ammonemia in athletes using a ketogenic diet
Tu cours, tu transpires, tu fais du céto ? Bonne nouvelle : un petit café pourrait aider à réduire l’ammoniaque qui s’accumule pendant l’effort. Le café en mode coach sportif !
Le mot de la fin (avec un clin d’œil et sans tremblement)
En céto, le café peut être ton meilleur pote ou ton faux ami. Il t’aide à brûler du gras, à garder la tête claire et à éviter le croissant. Mais s’il t’empêche de dormir, te rend nerveux ou transforme ton intestin en piste de danse, c’est qu’il est temps de redéfinir votre relation. Le café, c’est comme un amant fougueux : passionné, intense… mais parfois un peu trop.
Et si tu veux une vraie relation stable, essaie de le boire le matin, jamais après 14h, et sans sucre bien sûr (à moins que tu préfères la glycine aussi ok en céto).