Accueil Le mag Avant et après la céto-adaptation

Avant et après la céto-adaptation

Avant et après la céto-adaptation

J’ai voulu vous dire comment c’était avant et après la céto-adaptation. La céto-adaptation est un état où le corps utilise facilement les cétones mises à sa disposition pour avoir de l’énergie.

Pourquoi décrire ainsi : avant et après la céto-adaptation ?

J’ai voulu écrire ce post en vous faisant part de ce que j’ai ressenti et vécu. Lorsqu’on vit quelque chose d’aussi difficile qu’une diète cétogène au début, on peut lâcher prise.

Tomber 7 fois et se relever 8  (Proverbe japonais)

Céto-adaptation plus facile pour certains que pour d’autres

Toutefois certaines personnes s’adaptent plus facilement

  • les sportifs pour l’adaptation du corps (notamment grâce aux mitochondries qui sont les centres énergétiques des cellules)
  • les becs salés pour l’adaptation à l’alimentation…

Je ne suis ni sportive et j’adore le goût sucré, donc je suis partie avec tous les handicaps.

Préambule pour ce post avant-après

Je pars du principe dans ces explications que la diète cétogène a bien été commencée et que le corps est en cétose. On peut obtenir cet état de cétose en 3 jours de jeûne. Le corps est alors vidé de toutes ses réserves de sucre.

Avant la céto-adaptation

Les examens de la cétose

Vous suivez votre régime, vous êtes bien en cétose d’après ce que vous indiquent soit un appareil de mesure sur une goutte de sang (cétonémie), soit des bandelettes réactives à l’urine (cétonurie).

Les examens doivent être faits le matin à jeun. En effet, si vous mangez, le gras que vous allez ingérer produira des cétones indifférenciées de celles produites par votre corps. Ce qui est important c’est de savoir si votre corps par lui-même produit des cétones.

Un petit point important : la cétonémie est plus fiable que la cétonurie pour mesurer le taux de cétones. En effet, au début, on dégrade bien les cellules de graisses mais on ne sait pas les métaboliser, donc au niveau des bandelettes on aura un taux de cétones impressionnant mais en réalité, dans le sang, on aura peut de cétones et donc d’énergie à disposition.

Une erreur

Il faut que je vous fasse part d’une erreur que j’ai commise au début. En effet je ne prenais pas de supplémentations en électrolytes et beaucoup partent dans des urines abondantes. L’une des fonctions de l’insuline étant de freiner l’élimination des liquides à travers les reins. Comme on met l’insuline en veilleuse au maximum dans cette diète, alors beaucoup d’électrolytes s’en vont. Il faut donc supplémenter en sel pour retenir l’eau, magnésium pour éviter les crampes etc…

L’énergie au début

Le corps n’est pas encore adapté au gras. Il ne sait pas encore traiter cette énergie que le corps dégrade à partir de la graisse que sont les cétones. Ces cétones au lieu d’être utilisées par le corps s’en vont dans les urines… d’où des bandelettes urinaires de compétition… Et alors ?

Et alors on est claqué, vanné, crevé. Le moindre escalier est un Everest à lui tout seul. C’est épuisant, vraiment. De plus c’est rageant, on voit qu’on a plein de cétones, d’énergie, mais le corps ne sait pas faire avec ! Enfin, pas encore…

On se dit qu’on est dingue de faire un tel régime. Comment est-ce possible de ressentir une telle fatigue. On doute énormément de soi. Craquera, craquera pas ?

La lutte

Avant et après la céto-adaptation les petites victoires

Là il faut vraiment se souvenir du pourquoi de notre choix. Chaque journée est une victoire sur soi-même, il y a une médaille et une coupe qu’on pourrait vous octroyer au début de cette diète. Enfin c’est comme ça que j’ai vécu les débuts de la diète cétogène. Je l’ai trouvée extrêmement difficile pendant un mois. Vraiment.

Ce qui m’a soutenu est de savoir que cette période de « Keto flu » c’est à dire de « grippe cétogène » est absolument normale et qu’elle allait passer. Quand il m’arrivait des vertiges, de la faim atroce ou des respirations courtes je me disais que je faisais bien ma diète et C’EST VRAI !

T’es crevée ? Un bon point. T’es essoufflée ? Un bon point. En fait avec tout ce qu’il arrivait de négatif il y avait un bon point et une fierté à la clef : je suivais bien la bonne pente. La bonne indication est la difficulté. Si c’est facile, ce n’est pas ça… Toutefois je précise encore une fois que je ne fais part que de MA façon d’avoir vécu la chose !

Repos obligatoire

C’est une période pendant laquelle il faut absolument se reposer, être tranquille. Vous ne devez jamais commencer dans un rush de travail mais calmement en vacances. Sinon cela risque de beaucoup vous perturber. Repos, calme, sommeil, tranquillité sont essentiels au début. Il faut s’é-cou-ter !!!

Puis petit à petit cela change

L’énergie monte

Avant et après la céto-adaptation montée de l'énergie

On se fatigue de moins en moins. L’énergie revient dans le corps. Mais tout doucement, il faut que toutes les cellules se mettent à fabriquer plus de mitochondries pour utiliser les cétones. Vous êtes parti de presque rien, vous n’en aviez presque pas besoin de ces organites au début. Là elles sont essentielles.

Comme je l’ai déjà dit dans un autre post : le froid peut vous aider au tonifier et augmenter le nombre des mitochondries. Donc pensez aux douches froides…

La faim se calme

La faim diminue au fil des jours et on prend petit à petit ses marques dans son assiette. Cependant, il vaut mieux tout peser au début et petit à petit on apprend les dosages. On apprend aussi, même si ce n’est pas très conseillé à faire des douceurs à base d’édulcorants naturels (c’est meilleur que de synthèse). Mes recettes keto sont ici.

La santé s’améliore

Le corps donne très rapidement des signes de meilleure santé. Par ailleurs les petites douleurs disparaissent, on respire mieux, on sent que ça fonctionne beaucoup mieux. Mes analyses de sang n’étaient pas mauvaises au début, en deux mois elles sont devenues absolument parfaites.

Au bout de quelques mois ENFIN la céto-adaptation

Le jour de la découverte

Je crois que j’ai ressenti cette céto-adaptation un jour où il y avait un ascenseur en panne et que je devais monter au 5e étage. Moi qui ne faisait pas de sport avant, ni pendant, je suis montée sans m’arrêter, sans être essoufflée à l’arrivée avec l’impression que je pourrais monter le double, ou le triple ou le quadruple sans souci. C’était au 4e mois de diète.

Cri de joie !! Là j’ai su que j’étais céto-adaptée, c’est une sensation très étrange la première fois que vous en prenez conscience avec la sensation que votre énergie est sans limite. Vraiment j’ai adoré cette impression qu’il y aurait toujours de l’énergie derrière cette dépense que je suis en train de faire.

Pour les sports d’endurance

Avant et après la céto-adaptation endurance

Certains sportifs de haut niveau adoptent cette diète pour cette raison. La réserve énergétique du gras est bien plus importante que celle du sucre, ce qui veut dire qu’on peut consommer bien plus longtemps et sans avoir besoin de supplémentation pendant l’effort. Souvent les coureurs de fond sont obligés de s’arrêter pour des douleurs d’estomac à cause des liquides sucrés qu’ils prennent durant la course pour avoir de l’énergie. Là non… l’énergie est dans le corps, la seule chose dont ait besoin le coureur céto-adapté est d’être hydraté.

La sensation de la céto-adaptation

La céto-adaptation est pour moi une forme de liberté. Parce que je me sens bien dans cette énergie, parce que toutes mes petites douleurs de vieille qui commençaient à apparaître ont disparues, parce que mon foie stéatosé est maintenant totalement normal. Même si je n’ai pas encore atteint le poids que je désire, je suis à l’aise.

Voilà j’ai essayé de vous dire en vérité ce que j’ai ressenti, perçu et compris de ce chemin. Vraiment j’ai trouvé que ça valait le coup.

Je continue donc… S’il y a des points particuliers sur lesquels vous aimeriez que j’écrive… Je suis là !

Article précédentChou fleur au cheddar et épices
Article suivantKnacks aux champignons à la crème (Végétal)