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Céto : le dire ou le taire ? Là est la question

Céto : le dire ou le taire ?

Voici la question que je me suis posée plusieurs fois : céto, le dire ou le taire ? Socialement, dans sa famille, avec ses amis. Quand faut-il parler ou pas de son alimentation cétogène ?

Socialement

keto le dire ou le taireJe serais plutôt partisane de taire la chose, tout d’abord parce que d’après moi on n’est pas plus une façon de manger que de faire l’amour. Ce sont des choses personnelles qui ne regardent que nous. Que l’on soit homo ou hétéro c’est notre vie et personne n’a à aller voir au fond de notre estomac ou de notre culotte…

Enfin j’dis ça mais y a plein de personnes qui se définissent  par rapport à leurs souffrances morales ou physiques. Je suis rejeté pour telle ou telle raison, j’ai telle maladie handicapante… etc. L’humain à mon sens est plus grand que cela et on peut parler de tant d’autres choses que de soi ! Non ? Ceux qui nous comprennent ou nous tolèrent, nous qui somment différents, sont ceux qui sont intelligents ou bons.

Pourquoi tendre la perche aux mauvaises langues ou aux ironistes de tout poil ? Restons dans la « norme » et continuons notre vie comme nous le voulons sans avoir besoin de nous distinguer ou bien de défendre notre bout de gras…lol… c’est bien de ça qu’il s’agit non en céto ? De l’affreux gras qui bouleverse les bien pensants d’une diététique obsolète et qui a rendu malade des générations de personnes. Cool… ça fait du bien aux producteurs de médicaments ça madame…

Dans sa famille

Bon là, il faut le dire quitte à batailler un peu pour se faire sa place à table et à se jeter sur le fromage ou le saucisson en premier. « T’es pas au régime toi ? » « Ben si mais céto ! ».

On laisse les patates sur le bord de l’assiette et on mange son pot au feu avec délectation. Bon les patates au bord de l’assiette c’est moins pratique quand il s’agit de gratin dauphinois. J’avoue. Au pire vous demandez à votre petite maman de vous préparer le plat bien gras qui vous aidera dans votre régime lorsque vous viendrez lui rendre visite.

Un p’tit fruit ? Niet ! Une p’tite tranche de cake ? Niet ! Et si vos parents, de tous ordre, vous disent « C’est pour me faire plaisir » genre « une cuillerée pour maman » vous demandez à la personne si cela lui fait plaisir de vous savoir malade, souffrant et si les maladies que vous essayez de fuir en faisant ce régime n’ont pas d’importance pour elle…

Vous êtes diabétique ? Vous souffrez et vous faites un gros effort pour survivre à vos envies de sucre et par derrière avec le sourire démoniaque de la tentation et un soupir maléfique « Dire que j’ai fait ça pour toi et cela a toujours été ton dessert préféré ». Pour le coup là, y a un manque d’amour patent ! Entre perversité et manipulation « Vade retro Satanas » !

Avec ses amis

Ben forcément, si ce sont des amis c’est que vous les aimez et qu’ils vous aiment ! Donc même s’ils sont pas d’accord avec ce type de nutrition ils vont faire des efforts pour comprendre. Par amour, par intérêt pour vous, votre santé et vos objectifs de vie. Et si ce n’est pas le cas. Qu’il y a moqueries ou ironies, êtes-vous sûr de cette amitié ?

Non franchement ! Tous mes amis ont fait l’effort de comprendre mes manies culinaires. Tout d’abord « non pas de viande, j’aime trop les animaux pour les manger » et puis maintenant « non pas le sucre, le sucre c’est mauvais pour le corps ». Donc les pauvres ils doivent se creuser les méninges comme des fous pour pouvoir me faire un repas que je puisse manger. C’est super dur pour eux.

Alors comme moi je suis aussi une bonne amie je leur dis : une salade verte avec des œufs durs et je suis ravie… voilà c’est simple pour eux, c’est simple pour moi. D’autant que je me prépare pour moi-même tant de bonnes choses que manger une salade et des œufs c’est comme des vacances pour moi ! Je me soucie de mes amis lorsque je les vois. Pas de ce qu’il va y avoir dans mon assiette, donc ça tombe bien.

Au fond qu’est-ce qu’on nous reproche ?

Le céto ne mange plus de sucre, là déjà ça commence à agacer… c’est quoi cette nouvelle mode ? N’importe quoi, un dédain hautain commence à flotter dans l’air… Mais là où ça explose c’est quand on dit que 80% de nos calories viennent du gras, alors là ça explose !!! Et le cholestérol madame ? … Ben il va mieux… Là je suis morte de rire… Tout va mieux en céto mais comme ça contredit ce qu’on nous inculque depuis notre enfance : le céto avec son gras c’est le diable !!

Alors que ceux qui veulent rester dans leurs vieilles croyances le restent mais qu’ils viennent pas enquiquiner ceux qui changent leurs vies pour une meilleure santé et plus de joie dans l’assiette !

Mon médecin n’y croyait pas, mais comme il est intelligent et scientifique il m’a soumis à des analyses mois après mois. Et chaque fois c’était mieux que la fois précédente. Mes analyses sont maintenant parfaites et le restent. En tout cas à moi ça me convient et si une personne veut tenter cette aventure qu’elle soit elle aussi suivie attentivement par un médecin capable de remettre en cause son savoir à la lumière des nouvelles découvertes ou d’anciennes surgies d’un passé lointain et ensuite les analyses ne mentent pas …

Finalement céto, le dire ou le taire ?

Après les rapports entre deux personnes sont toujours uniques en leur genre et c’est là que la sensibilité et l’intelligence relationnelle entre en compte. Celui qui nous fait face est-il tolérant ? Cela peut-il l’intéresser ? Mais là je parle d’une conversation de personne à personne.

D’autant plus que ceux qui suivent cette diète sont de plus en plus nombreux. Devant les bénéfices de cette alimentation les adeptes ne font qu’augmenter. Entre amincissement formidable, guérison du diabète et prévention des maladies dégénératives. Loin des journalistes avides de sensationnel et de parti pris, loin des médecins old school qui tremblent devant le gras et n’ont plus ouvert leurs grimoires depuis 40 ans. Les Cétonautes s’accrochent à leur rêve de santé joyeuse et saine et se soutiennent dans différents groupes.

Céto club & Co. on en parle là-bas !

En passant je fais partie d’un groupe au top sur Facebook qui s’appelle Céto club & Co. où la bonne humeur et l’entraide sont de mise. J’adore les personnes de ce groupe qui partagent généreusement leurs conseils, leurs recettes et leurs espoirs. Cela m’aide énormément cette émulation véritablement chaleureuse. Là IL FAUT en parler 🙂

Bon, et moi sinon ? J’en parle dans tous les sens sur mon blog, je recherche des informations partout. Je cuisine tous les jours à la recherche du plaisir céto pour tenter d’aider ceux et celles qui veulent réussir. Je n’en parle pas quand je ne connais pas les personnes. Toutefois pour ma part hors de question de sortir de cette alimentation. C’est trooooooop bon, une fois qu’on sait comment faire !

Pour ma part je sens que je peux en parler parce que je l’ai vécu. J’ai pas lu le dernier article ou regardé la dernière émission. J’ai vécu les difficultés, les joies, les doutes et les changements dans ma chair. Je donne toutes ces informations avec joie pour ceux et celles que ça intéresse. Mais je ne suis pas un régime ni une façon de me nourrir… Je me renseigne et en parle, c’est tout !

Ma dernière réflexion avec le temps qui passe

Je pense qu’il faut se faire confiance et ressentir si la personne en face est rétive ou bien curieuse.

On lance une vague phrase du type « cette maladie est réversible » si la personne est intéressée elle rebondira, maintenant ou plus tard. Si cela ne l’intéresse pas elle ne relèvera pas.

Souvent j’ai perdu pas mal de temps à tenter de convaincre. On m’avais présenté des personnes malades mais je ne sentais aucun intérêt. Maintenant il faut que la personne vienne vers moi et me demande, sinon je ne bouge plus.

Les choix de vie

Comme Richard Bach l’écrit dans « Le messie récalcitrant » : on a besoin du cadeau de ses problèmes. La santé est un choix de vie et on peut la choisir comme on peut préférer la maladie. On ne sait rien du sens de la vie des autres et avec une bonne santé, ceux qui choisissent de ne pas guérir, n’avanceraient pas sur leur chemin comme ils peuvent le faire avec la souffrance.

On ne peut juger, on peut juste proposer et tendre la perche. La personne veut la prendre très bien, elle ne veut pas la prendre, très bien aussi.

Ici vous trouverez tous les articles de mes découvertes sur le fonctionnement du corps

 

 

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