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Une journée carnivore

Une journée carnivore

Souvent lorsqu’on commence une alimentation carnivore on ne sait que manger dans une journée carnivore. Voici quelques indications qui pourront j’espère vous aider. Avec quelques indications en préambule.

Les effets de l’alimentation carnivore

L’alimentation carnivore permet au corps de se renforcer et de ne pas perdre les muscles. En effet, les protéines animales sont bien mieux métabolisées que leurs homologues végétales. Nous avons des corps qui fonctionnent sur les protéines depuis des centaines de milliers d’année sur les protéines et… le gras. On s’est aperçu au début du 19e siècle que des protéines maigres étaient néfastes pour l’organisme. Cela abîme les reins et on a vu les effets néfastes d’une alimentation carnée et pauvre en gras lorsqu’on observe les personnes ayant suivie le régime Dukan. Les protéines oui mais avec du gras ! Pour conserver un corps intègre au niveau de ses muscles il faut consommer entre 1,2 à 2 g de protéines par kilo de poids. Les personnes âgées devant, pour éviter la sarcopénie (fonte musculaire) prendre plutôt 2 g par kilo de poids.

Ne pas confondre poids de viande et protéines

Souvent les personnes imaginent que lorsqu’elles mangent 100 g de viande rouge avoir mangé 100 g de protéines. Pas du tout, avec la viande rouge et le porc, il faut compter uniquement 25 g de protéines pour 100 grammes de viande. Les volailles et les viandes blanches (hormis le porc), elles, pour un régime carnivore plus libéral comptent pour 20 grammes de protéines pour 100 grammes.

Deux repas dans l’idéal et trois possibles

Il est très important pour être en forme de faire « dormir » l’insuline. Celle-ci est émulée à chaque fois qu’on met quelque chose dans notre bouche. Donc de longues périodes sans manger permet à son hormone antagoniste le glucagon de se manifester. Un corps en santé est un corps où le glucagon domine dans le temps. Le corps doit donner beaucoup d’énergie lors de la digestion, cela mobilise beaucoup de ressources et donc le fatigue. Faire deux repas et avoir une longue période sans manger permet au corps de remplir d’autres fonctions comme le nettoyage du corps, le recyclage ou la lutte contre les agents pathogènes.

La faim en alimentation carnivore

Comme il n’entre aucun glucide dans cette façon de se nourrir, la glycémie est ultra stable et il n’y a jamais ni hyper ni hypoglycémie. Pas de faim particulière surtout qu’il faut compter 2 g de gras par gramme de protéines. Toutefois lorsqu’on est vraiment malade il faut compter 3 à 4 grammes de gras par gramme de protéines. Cela pour maintenir les muscles mais aussi pour donner de l’énergie au corps pour se défendre. Toujours sans stimuler l’insuline.

Le carnivore le plus strict

Toutes les vitamines et les minéraux dont le corps a besoin se trouvent dans la viande rouge (abats compris). Donc du bœuf bien gras et persillé, ou du foie de bœuf, avec du sel et de l’eau. Rien d’autre n’est autorisé dans l’alimentation carnivore la plus stricte ! On peut faire du bouillon d’os, on peut faire des grillades, des os à moelle, des ragoûts, des pots au feu, mais uniquement avec cette viande de bœuf. Il faut manger durant les deux repas à sa faim bien écouter son corps. On se fiche que l’assiette soit encore à moitié pleine, si le corps dit stop on arrête. S’il dit encore on se ressert. Pas de produits laitiers, pas de volailles, rien d’autre que du bœuf. Celui-ci est réservé notamment aux plus grands malades pour donner la plus grande possibilité au corps de se défendre.

Exemples de repas carnivore très strict

Midi : brochettes de bœuf grillées avec foie et morceaux divers de bœuf, arrosées de graisses et de sel

ou carpaccio juste salé ou entrecôte bien persillée ou viande des grisons

Soir : bouillon d’os, viande bouillie de bœuf avec son gras.

Le carnivore strict

Le carnivore strict c’est avec des mammifères à 4 pattes : porc, bœuf, mouton, viandes et abats, sel et eau et rien d’autre. Là aussi choisir les morceaux le plus gras et faire jouer son imagination. Ragoûts, brochettes, fumé, salé, sautés à la graisse (saindoux ou gras de bœuf ou de mouton). Les charcuteries sont ok, notamment les rillettes de porc qui sont parfaites en terme de protéines/gras.

Exemples de repas carnivore strict

Midi : Rillettes de porc, côtes d’agneau

Soir : ragoût de mouton, lard grillé

Le carnivore

Là tous ce qui est animal est autorisé : viandes, poissons, œufs, beurre, saindoux, gras animal. On mange toujours beaucoup de gras sans adjonction d’aucun produit végétal. Les champignons peuvent être introduits dans ce mode carnivore.

Exemples de repas carnivore

Toutes les recettes ici

Midi : Saumon fumé, pied de porc grillé (sans chapelure)

Soir : Omelette aux cèpes, fromage au four

Le carnivore relaxe

Celui-ci est parfait pour rester en bonne santé. Tout est autorisé, viandes, poissons, œufs, produits laitiers (pas le lait), champignons. Mais on peut aussi pour donner du goût utiliser à petites doses les épices, les herbes. On est là à 95% carnivore avec une petite tolérance d’autres ingrédients venus du monde végétal.

Exemple de repas carnivore relaxe

Midi : œufs brouillés aux truffes, roulades de bœuf au fromage

Soir : Coquilles St-Jacques en nage, Pâtes aux rillons et au lard

Suite à cet article de nombreuses questions se sont posées et voici les réponses de Sarah spécialiste de la question

Pour faire suite à l’article de Mi Neko sur le carnicéto et quelques questions qui en découlaient, j’y réponds ici.

Tout d’abord, je tiens à préciser que nous parlons (comme sur le groupe dédié) de carnicéto. C’est une grande différence avec un mouvement carnivore qui n’est pas sain. Et la raison concerne les gras (qu’ils ne mangent pas ou trop peu)

Ça tombe bien, il y avait des questions à ce propos.
Donc en carnicéto (je me répète un peu, l’ayant écrit ailleurs 😁), on ne mange que des produits animaux avec leur gras de préférence. Dans un ratio minimum vital (/donc on tend à le dépasser) de 1 Protéine pour 1 Lipides. Mais il est préférable d’aller à 1P pour 1,5L
Certaines pathologies nécessitent davantage de gras et parfois de faibles taux de protéines, (les cancers en particulier). Mi Neko en a parlé.
Donc, pour les gras de cuisson, on choisira les gras animaux. Et c’est parfait car eux contiennent des acides gras saturés et des poly insaturés. Mais leurs omega 6 et surtout les omega 3 sont bio disponibles et parfaitement bénéfiques pour l’Homme.
Le beurre ne peut servir à poêler, rissoler, car point de fumée vers 80/100 degrés. On le gardera pour fondre sur l’aliment ou en émulsion, une sauce ou alors en cuisson douce, pas plus chaud que 80. En revanche, le ghee, beurre clarifié lui est parfait. Je rappelle qu’on ne cherche pas à frire (cuisson délétère).
Ensuite, je recommande vivement le gras de bœuf, car il contient tous les bons acides gras essentiels pour nous. En France, les bœufs sont nourris (tous) avec 70/80% d’herbe minimum. Donc pas de souci. (Les vaches laitières, c’est malheureusement différent)
On peut demander des parures de gras au boucher, qu’ils jettent! Quel gâchis là encore. Il suffit ensuite de les mixer un moment et on met en bocal.
Si vous avez des producteurs de porc et canards, oies qui ne nourrissent pas leurs animaux au maïs et autres céréales (même le fameux lin), alors leur graisse sera parfaite aussi. J’avoue que cela devient rare, mais les omega6 des céréales se retrouvent dans la graisse, ce qui génère l’inflammation. (Le foie gras parce que mangé occasionnellement sera ok) Le gras des moutons, agneaux à l’herbe (pas de bergerie) sera top aussi.
(Ces conseils valent aussi pour le céto avec végétaux, (On rajoute l’huile d’olive omega 9, acide gras mono insaturé). La graisse de coco aussi mais pas trop, en fait c’est très récent d’utilisation et peu d’études sur les effets de cuisson.)
Une question à propos de se lasser des repas….alors il y a quand même pas mal de choix entre bœuf, agneau, mouton, chèvre, veau, œufs (poules nourries aussi naturellement pas aux céréales), volailles, poissons, fruits de mer, crustacés. (Je remarque qu’avec les légumes, on tourne aussi avec les mêmes…)
On peut aussi ajouter quelques fromages, la crème , de quoi agrémenter pas mal de plats. Et l’on peut être créatif comme en céto. Ce mode d’alimentation permet de retrouver le goût vrai des aliments sans besoin de rajouter beaucoup de choses. Nos cellules sont réellement nourries et le gras lui, en plus de ses bénéfices santé, nous donne la satiété. On mange à sa faim et parfois, on peut avoir qq semaines où l’on dévore. On ne sait pas pourquoi mais rien de grave. Si vous respectez protéines/lipides de 1/1,5, aucun impact. Mangez sans peur de surpoids.
On ré apprend que l’Humain (et tous les autres animaux) mangent pour vivre. Pas le contraire. Même si un repas entre amis ou famille est super. Une belle côte de bœuf se partage 😉😊 mais on mange si on a faim seulement.
Et pour conclure, pour les sceptiques, sans chercher à convaincre, les dernières études paléontologiques montrent que l’Homo Sapiens que nous sommes est obligatoirement carnivore et omnivore de façon facultative (soit comme nos lointains ancêtres, qq jours ou semaines, en mangeant qq baies et racines, herbes locales, de saison). C’était sûrement une célébration 🥰 car rare.
En 1er, il y a erreur pour le céto végétal. Les protéines sont tjrs moins que les lipides. On les calcule selon âge, activité entre 1,25 et 1,7g par kg de poids actuel. Car calculer en rapport à la masse maigre (ce qui est le plus exact) est impossible à moins d’avoir un dexa gratuit à côté de chez soi. Et les Lipides doivent TOUJOURS être au minimum vital égaux aux protéines mais on tend pour une bonne santé, l’équilibre hormonal, et l’énergie à 1,5, soit un ratio de 1g P pour 1,5g L
2/ on cuit la viande soit doucement, et là le beurre peut être ok, soit plus chaud et on utilise ghee, graisse de bœuf, et si porcs et canards élevés correctement, graisse de canard ou porc.
3/ qui dit carnicéto dit aliment carné donc aucun végétal, pas même l’huile. (C’est d’ailleurs pour ça qu’il y a des échecs, les gens ne mangeant pas correctement cette alimentation).
La crème peut être utilisée, elle devrait néanmoins l’être comme un condiment, tout comme le fromage. En tous cas, à limiter un peu pour voir les effets sur soi. On découvre souvent des choses….
3/ si on passe en carnicéto, c’est pour au moins 5 a 6 semaines, pas 1 ou 2 jours par semaine. Ça n’apporte rien. Sinon les effets (certains très rapides) ne sont que disparition de symptômes mais pas de réparation.
Les macros de protéines lipides restent les mêmes, mais surtout au début, on mange à sa faim. Et si fringale entre 2 repas, alors c’est qu’il faut ajouter du gras. Et non, on ne grossit pas dans ce cas.
4/ L’alternance se fait rarement quand on a vraiment goûté au carnicéto. Mais si il devait y avoir alternance, alors je vais rappeler ici qq d’essentiel. L’HomoSapiens que nous sommes est carnivore tout le temps et un peu omnivore (végétaux) de façon facultative. Donc ajouter de temps en temps un légume, oui, mais vraiment occasionnellement. C’est un bon moyen hormétique pour prévenir des situations particulières et éviter des empoisonnements comme on voit aujourd’hui avec les maladies métaboliques.
5/ pour le jeûne, c’est aussi un état naturel d’Homo Sapiens. Donc on peut jeûner en céto avec végétaux ou en carnicéto. On peut faire 2 repas, ou seulement OMAD (car on ne mange que lorsqu’on a vraiment faim et le carnicéto nourrit vraiment toutes les cellules), même un jeûne alterné. Et bien sûr, il est recommandé de jeûner un peu plus longtemps régulièrement.
Je crois avoir répondu aux questions, sinon dites moi

 

 

 

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