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Survie céto en famille glucidique

Très souvent lorsqu’on débute en alimentation cétogène on perd le nord et si jamais on vit en famille alors là c’est le pompon ! On ne sait plus où donner de la tête entre les réflexions acides, les exigences des uns et les sous-entendus menaçants ou doucereux des autres.

Et en plus on n’a pas le recul et les bénéfices avérés de ce mode alimentaire pour envoyer tout le monde paître, parce qu’enfin ce qui entre dans notre corps ne regarde que nous !!

Sur la photo toute la famille mange des sphagettis mais ceux de la maman sont des spaghettis de courgette…

C’est quoi ce plat de pâtes qui me regarde ?

Ce n’est pas un drame grec, juste un mardi soir dans une cuisine française. Madame est en céto. Monsieur est en spaghettis. L’aîné ne mange que des nuggets. Le petit dernier considère les légumes comme une punition. Et vous, mère débordée mais motivée, vous essayez de ne pas craquer sur les coquillettes. Bonne nouvelle : il existe des solutions. Même sans baguette magique. Enfin, sauf celle qui traîne encore sur la table.

Vous n’êtes pas là pour convertir, juste pour vous faire du bien

Pas besoin de partir en croisade contre les glucides de vos proches. L’objectif, ce n’est pas de convertir toute la famille à l’alimentation cétogène mais de trouver la paix des assiettes. Si votre ado veut du riz, il aura du riz. Vous, vous ferez un chou-fleur rôti qui ferait rougir un chef étoilé. Et si quelqu’un s’avise de dire que « le gras, c’est mauvais », vous pouvez toujours répondre, sourire en coin, que le sucre est une drogue légale. Puis vous servir un café crème au beurre, l’air de rien.

Chou-fleur rôti au beurre, ail et persil

Cuisine à double vitesse (sans exploser)

La clé, c’est la base commune. Une protéine pour tout le monde (ex. : poulet rôti), des légumes pour la paix sociale, et un féculent pour les glucido-dépendants. Vous sautez l’accompagnement et voilà : un dîner qui ne divise pas, sauf peut-être les opinions politiques.

Prenons un exemple simple : chili con carne. D’un côté la viande hachée cuite et bourrée d’épices, de l’autre les haricots rouge sauce tomate pour eux, la crème épaisse et le fromage râpé pour vous. Ce n’est pas de la diplomatie, c’est de la stratégie culinaire.

Comment ne pas devenir l’esclave du frigo

Première astuce de survie

Le batch cooking. Trois plats céto d’avance (lasagnes au chou, quiche sans pâte, boulettes au curry coco), et vous êtes libre pendant que les autres réclament des croque-monsieur.

Deuxième astuce

Prévoir vos encas. Car un enfant affamé pioche dans un paquet de chips. Une mère cétogène tentée… finit parfois avec une cuillère dans le pot de beurre de cacahuète. Évitez ça. Ayez toujours une alternative prête.

Gâteaux prêts en 4 minutes max montre en main !

Troisième astuce

L’art du post-it passif-agressif. « Ce paquet de biscuits n’est pas compatible avec ma bonne humeur », « Ces madeleines vous jugent », ou le classique « Sucre = piège à fatigue ». Cela ne sert peut-être à rien, mais ça soulage.

Et les remarques ? “Encore ton truc bizarre, là ?”

Elles pleuvent. Des enfants, du conjoint, voire de la belle-mère. « Mais vous ne mangez plus rien ! » (Si, beaucoup de choses. Juste pas ce gratin de pâtes à la crème). « Vous allez vous rendre malade ! » (Non, mais l’hyperglycémie guette ailleurs). Ne vous justifiez pas. Faites goûter. Un gâteau au chocolat céto bien exécuté peut faire plus pour la paix familiale que tous les discours du monde. Et s’ils aiment, tant mieux. S’ils n’aiment pas ? Tant pis. Vous, vous tenez bon.

Gâteau magique au chocolat sans sucre

Ce n’est pas une secte, c’est une stratégie

Faire céto en solo dans un foyer où règne la baguette, c’est un sport. Il faut ruser, planifier et parfois, ignorer les râleurs. Mais cela fonctionne. Il n’est pas question de tout changer, seulement de s’adapter sans se sacrifier. Et un jour, sans crier gare, quelqu’un piochera dans votre assiette. « C’est bon, ce truc-là. » Vous sourirez. Et répondrez simplement : « C’est du gras, chéri. »

Pour donner raison à ceux qui veulent se mettre au céto

L’étude intitulée « The Potential Health Benefits of the Ketogenic Diet: A Narrative Review » examine les effets de l’alimentation cétogène sur divers aspects de la santé.

  • Le céto améliore la diversité du microbiome intestinal.
  • Il influence positivement l’épigénome via la production de β-hydroxybutyrate (BHB).
  • Il aide à la gestion du diabète en réduisant l’HbA1c ainsi que le besoin en insuline.
  • Le céto favorise la perte de poids,
  • Il améliore les profils lipidiques en diminuant le LDL et les triglycérides tout en augmentant le HDL,
  • De plus il peut être utilisé comme traitement adjuvant dans le cancer en rendant les cellules tumorales plus sensibles aux thérapies.

Les auteurs soulignent la nécessité d’études supplémentaires pour confirmer ces bénéfices pour la santé.

Pour plus d’astuces, de recettes et d’humour céto, une seule adresse : cetoclub.com
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