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Mahatsangy : le coach qui court à contre-courant

Quand le sport rencontre le gras, ça ne donne pas une tartine, mais un triathlète en pleine forme. Mahatsangy, coach sportif et triathlète toulousain, a accepté de partager son parcours atypique vers l’alimentation cétogène. Une rencontre chaleureuse, pleine de bon sens et de vécu, loin des discours marketing, et plus proche des baskets que des balances.

Un refus de suivre les pilules du destin

En 2016, Mahatsangy décide qu’il ne finira pas sa vie comme ses parents : à table, entre deux cachets. Cholestérol, fluidifiants, prescriptions à la pelle… très peu pour lui. Il entame alors une quête, au départ un peu farfelue — selon ses propres mots — à la recherche d’une alternative. C’est au détour d’un article sur un triathlète hawaïen qu’il découvre un mot alors mystérieux : low carb. Il se lance.

Des œufs, du beurre… et la fin des frustrations

Ce qui le frappe dans le céto ? La liberté. Après des années de régimes frustrants (paléo, groupes sanguins, hyperprotéinés, hypocaloriques…), il redécouvre le plaisir de manger. « Je pouvais remanger tout ce qu’on avait interdit à mes parents. » Du beurre, des œufs, de la charcuterie… sans culpabilité. Et surtout, sans devenir irritable comme avec les autres régimes : « Mes enfants me disaient : ‘Papa, t’es chiant’. En céto, j’étais plus calme, plus joyeux. »

Du pain perdu et du triathlon retrouvé

Seul bémol : le pain. « C’était le plus dur. Pas le riz ni les pâtes, mais le pain, avec le fromage… à la française. » Heureusement, une solution de pain céto se glisse dans sa cuisine. Et le reste suit. Mahatsangy fond (de 85 à 75 kg), puis se lance à fond dans le triathlon. Résultat ? Des compétitions de 6 heures sans s’alimenter. Là où ses camarades doivent se resucrer, lui roule à jeun, serein, avec des performances stables.

L’anti-coup de pompe : la cétose

Il parle aussi d’un phénomène étonnant : la clarté mentale. « Je me suis supplémenté en cétones exogènes, et j’ai vu une amélioration cognitive incroyable. » Même au basket, sport qui n’est pas le sien, il se surprend à enchaîner les tirs à trois points. Tout devient plus fluide, plus intuitif. Loin du mythe du sportif en manque d’énergie, il incarne un autre modèle : celui qui carbure au gras et à la constance.

Un mode de vie, pas une prison

Aujourd’hui, Mahatsangy suit un céto flexible : « Parfois je passe en low carb, surtout autour des entraînements de CrossFit. » Il mange un peu plus de glucides après l’effort, sans perdre les bénéfices d’une base cétogène solide. Il a appris à écouter son corps, à ajuster, et surtout à rester libre : « Ce n’est pas grave si on dévie quelques jours. Ce qui compte, c’est d’y revenir. »

Ce qu’il dirait à un débutant

Son conseil : « Testez. Cherchez. Recommencez. Chacun doit trouver son propre céto. » Il le rappelle : il n’est pas chef cuisinier, il aime les choses simples. Et c’est aussi ce que le céto permet : manger bon, juste, sans se prendre la tête. Avec un peu de sel en plus et… beaucoup de paix intérieure.

Citation à retenir :

« Il y a ceux qui font du sport pour pouvoir manger… et ceux qui mangent pour pouvoir faire du sport. Moi je suis entre les deux, mais sans culpabilité. »

Céto club & Co.

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