Il y a des expressions qu’on entend si souvent qu’on finit par ne plus vraiment savoir ce qu’elles veulent dire. “Santé métabolique”, par exemple. Ça fait sérieux, presque technique. Mais une fois décapé du vernis marketing, c’est surtout un concept passionnant. Parce qu’il ne s’agit pas d’un détail de laboratoire ou d’un gadget pour biohackers. Il s’agit de la base. De tout ce que le corps fait pour fonctionner correctement.
Le chef d’orchestre

Le métabolisme, c’est le grand chef d’orchestre. Il régule la glycémie, les hormones, la température, la gestion des graisses, la récupération, la mémoire, le sommeil, l’énergie. C’est la mécanique intérieure qui décide si on avance ou si on cale, si on digère ou si on gonfle, si on pense clairement ou si on flotte dans un brouillard épais.
Le poids du monde
Et dans un monde saturé de glucides, de stress, de perturbateurs endocriniens et de fatigue chronique, ce métabolisme, souvent, ne suit plus. Il s’emballe, s’épuise ou se plante. Résultat : inflammation, surpoids, épuisement, brouillard mental, troubles de l’humeur. Le corps tourne, oui, mais comme une machine qui n’a pas été révisée depuis dix ans.
Les carburants
C’est là qu’entre en scène l’alimentation cétogène. Pas comme une solution miracle, mais comme une remise à zéro de certains circuits fondamentaux. En réduisant drastiquement les glucides, le corps cesse de dépendre du sucre pour produire de l’énergie. Il se tourne vers les graisses, produit des cétones, et redonne aux cellules un carburant plus stable, plus propre, plus durable.
Les cétones
Et ce changement-là, il ne touche pas que la balance ou les fringales. Il touche aussi le cerveau. Car les cétones, en plus d’être une source d’énergie efficace, ont un effet apaisant, anti-inflammatoire et protecteur. Le cerveau les adore. Il s’en nourrit avec joie. Il fonctionne mieux, plus longtemps, avec plus de clarté.
La com’
Alors bien sûr, certains praticiens mettent en avant cette approche. Parfois avec des effets de manche, des vidéos léchées, des slogans bien rodés. Mais au-delà de l’emballage, il faut regarder ce qui se passe dans la vraie vie. Des patients qui retrouvent leur énergie, leur humeur et la lucidité. Les douleurs qui s’atténuent. Des traitements qu’on peut ajuster. Pas tous, pas toujours. Mais assez souvent pour que ça mérite d’être écouté.
Si certains médecins en font des vidéos, c’est peut-être pour se faire connaître. Mais si ce qu’ils proposent permet à des personnes de se relever, de reprendre le contrôle, d’apaiser leur corps et leur tête… alors peu importe le marketing. Ce qui compte, c’est le fond.
Be happy !
La santé métabolique, ce n’est pas une promesse vague. C’est un retour à un équilibre qu’on avait oublié. Et la cétose, bien menée, n’est pas un régime à la mode. C’est un outil puissant pour réparer un moteur fatigué. Pas en un jour. Pas sans vigilance. Mais avec des résultats qui vont bien au-delà de la silhouette.
Études à consulter
Pilot study – Stanford (2024) : Cutting out carbs found to improve severe mental illness, amélioration des troubles bipolaires et schizophréniques sous régime cétogène strict pendant 4 mois.
The ketogenic diet for refractory mental illness : étude rétrospective sur 31 patients souffrant de dépression, bipolarité, schizophrénie. Amélioration majeure des scores dépressifs.
UK Pilot study – Bipolarité (2025) : baisse du poids, de la tension, du glutamate cérébral et corrélation positive entre cétones et stabilité de l’humeur.