Une entrée fracassante dans le monde du gras

Le jour où tu découvres le céto, tout s’illumine : « Le gras est autorisé ?! » Tu danses autour du frigo, tu jettes les pâtes, tu t’endors avec une cuillère de beurre de cacahuète. Le problème ? Tu ne sais pas encore que le céto, ce n’est pas le carnaval du gras, c’est un équilibre.
Ton corps, lui, il te regarde faire en silence. Et il prépare doucement ses représailles.
Trop de gras, pas assez de bon sens
Oui, tu dois manger du gras . non, tu n’as pas besoin de te beurrer les genoux matin et soir. Le céto, ce n’est pas tartiner sa vie d’huile de coco et de fromage fondu. Surtout si tu choisis des trucs ultra-transformés ou industriels.
Le gras, c’est du carburant. Pas une potion magique. Trop, trop vite, sans écouter ta faim ? Tu finis gonflé, nauséeux et persuadé que le céto « ne marche pas ». Alors que c’est juste toi qui as confondu « gras » et « n’importe quoi ».
Le mythe du « tant que c’est céto ou keto »
Tu penses que tout ce qui est estampillé « céto ou keto » est bon pour toi ? Tu te jettes sur des cookies céto, des barres céto, des desserts céto… tous les jours. Parce que « c’est permis ». Oui mais est-ce que c’est intelligent ? Pas vraiment.
Tu ne nourris pas ton corps. Tu nourris ton envie. Et cette envie, elle a juste changé de costume. Elle a gardé la même voix. Celle qui te pousse à grignoter même sans faim. Et qui t’empêche d’être libre.
L’épisode du keto flu qui te fait douter
(ou comment tu as pissé tout ton sel)
Jour 3. Tu es allongé sur le canapé comme une loque, emmitouflé dans un plaid, les yeux dans le vague, avec cette pensée en boucle : « Est-ce que je meurs ou c’est normal ? »
C’est normal. Enfin, presque. Tu es en plein dans le keto flu. Félicitations, tu vis le grand classique du céto sans sel. Ton corps a vidé ses réserves de glycogène, il a lâché toute l’eau qui allait avec… et paf, tu as pissé tes électrolytes. Oui, tu as littéralement vidé ton stock de sel dans les toilettes. Bravo l’artiste.
Résultat ? Tu as mal à la tête, tu es mou comme une endive oubliée, tu as des crampes bizarres, ton cœur tape comme s’il courait un semi-marathon et tu pleures devant une bouilloire. C’est pas une tragédie grecque, c’est juste une carence en sodium.
Heureusement, le remède est aussi simple que magique : tu prends du sel. Pas une pincée pour saupoudrer ta culpabilité. Non. Une vraie dose. Tu le bois dans un bouillon, tu le lèches sur ta main comme un cow-boy, tu l’ajoutes dans ton eau avec un peu de citron. Et tu ressuscites.
En céto, le sel n’est pas ton ennemi. C’est ton meilleur pote. Celui qui t’empêche de t’évanouir en faisant les lacets.
La balance te fait du chantage
Tu as pris 900 grammes, suit la panique, puis la malédiction du beurre. Tu envisages de tout arrêter. Mais tu oublies un truc : ton corps n’est pas une machine à perdre du poids en ligne droite. Il hésite. Ensuite il retient un peu d’eau. Il s’adapte. Enfin il fait des essais.
Et toi, tu le juges tous les matins. Avec une balance qui n’a jamais rien compris à la complexité d’un être humain.
Si tu veux mesurer ton progrès, regarde ton énergie. Ta clarté mentale. Ton appétit qui se régule. La balance ? Elle suit. Mais jamais au même rythme que ton cerveau. A la limite observe toi avec ton jean trop serré, il te dira bien mieux que n’importe quelle balance !
La tentation de la comparaison
(ou l’enfer des menus tout faits)
Et là, le piège arrive : tu compares. Tu veux savoir combien les autres ont perdu, en combien de temps, avec quel menu exact et quel fromage précis à la virgule près. Tu lis des témoignages, tu scrutes des photos avant-après, tu demandes le plan miracle qui marche à tous les coups.
Sauf que tu n’es pas une photocopie. Tu n’as pas le même passé, pas les mêmes hormones, pas le même foie. Et surtout, pas le même vécu avec la nourriture.
Alors ces fameux menus tout faits, ils peuvent t’inspirer, oui. Mais ils ne doivent pas devenir des totems. Ce qui compte, ce n’est pas de suivre la même assiette qu’Insta-Lucette. C’est d’écouter ton appétit, ton énergie, tes sensations.
Le céto, ce n’est pas une ligne droite vers la minceur. C’est une route sinueuse vers la liberté. Et elle ne passe jamais par les jambes d’un autre.
Ce que dit la science
Ketogenic diet and appetite regulation : l’alimentation cétogène calme la ghréline (l’hormone de la faim) comme un doudou trempé dans du BHB, ce qui permet de perdre du poids sans se battre avec le frigo. Même les cétones en gélules jouent les gardiens de placard : l’appétit reste sagement assis.
Systematic review and meta-analysis of clinical trials of the effects of low carbohydrate diets on cardiovascular risk factors : cette méga‑analyse (23 études, 1 141 participants obèses) montre que les régimes pauvres en glucides entraînent une perte de poids d’environ 7 kg, une baisse de la tension artérielle, une amélioration des triglycérides et du HDL, sans effet notable sur le LDL ni la créatinine
Intermittent fasting: the science of going without : le jeûne intermittent déclenche plein de super-pouvoirs métaboliques : perte de poids, meilleure sensibilité à l’insuline, cerveau plus vif, surtout quand on ne compense pas avec un buffet le lendemain. En gros, c’est comme envoyer ton corps en stage commando : il apprend à mieux gérer l’énergie… à condition de ne pas saboter l’entraînement avec des croissants.
Managing Sodium Intake on a Keto Diet: A Comprehensive Guide : en céto, tu perds tellement d’eau (et de sodium) que ton corps déclenche la grippe cétogène – fatigue, maux de tête, étourdissements – un véritable « coup de bâton » si tu ne remplaces pas ton sel. Alors, appuie à fond sur le sel : bouillons, olives, fromages salés ou même électrolytes en poudre pour garder ton cerveau et tes muscles heureux, sans pour autant transformer ton artère en piscine hyper-salée.
Céto Club & Co. – Le lieu où le gras est roi, les glucides font profil bas, et la bonne humeur déborde. Envie de comprendre (enfin) pourquoi le fromage de chèvre vous rend plus heureux qu’un pain au chocolat ? De savoir comment calmer vos compulsions sans vous jeter sur la tablette ? De rire, d’apprendre, de cuisiner et de trouver un coin de vraie bienveillance dans la jungle du web nutritionnel ? Avec des conseils fondés, un humour décapant et une communauté qui tient debout sans dogme ni poudre magique.
Et bien sûr …
Le mag Céto Club est là. Un magazine pas comme les autres : pas de recettes recyclées, pas de pub pour des barres « keto » au sirop louche. Non. Du vrai contenu, des témoignages, des découvertes scientifiques expliquées sans jargon et ce petit ton qui fait qu’on se sent bien. Comme une lettre d’une amie qui s’y connaît un peu trop en métabolisme… et en chocolat 100 %