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Il est urgent d’avoir du plaisir !

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Il est urgent d’avoir du plaisir !

Cet article Il est urgent d’avoir du plaisir ! est écrit suite à ma réflexion sur les craquages lorsqu’on suit un régime. Quel que soit le régime d’ailleurs, cela s’applique à tous les régimes amincissants. Il y a toujours un moment où l’on craque, enfin dans la majorité des cas. J’ai une amie qui ne craque jamais !! Elle force mon admiration ! Voilà les explications :

Le cerveau primitif

Alors avant toute chose sachez que si vous craquez vous n’y êtes pour rien. Ce n’est pas vous qui avez pris la décision de craquer en toute conscience. C’est votre cerveau primitif qui vous a mis en situation et vous a poussé à manger. C’est une histoire très sérieuse qui n’est pas faite pour vous déculpabiliser à tout prix… Votre cerveau conscient a dit qu’il était temps de perdre du poids et votre cerveau primitif ou reptilien pense que vous allez mourir. Il existe dans le cerveau une zone qui équilibre les entrées de nourriture et si à un moment il y a déficit alors toute la machinerie se met en marche pour que vous succombiez. Sauf que vous ne le savez pas.

La mission absolue de votre corps est de vous garder en vie et la perte de poids est un signal de maladie et de mort pour lui… Votre geste pour prendre le biscuit qui vous a fait chuter c’est un automatisme pas une volonté de votre part. Votre volonté n’est pas en cause, en revanche ce qui est en cause c’est que vous n’avez pas bien pris soin de vous. Là c’est entièrement de votre faute et c’est là qu’elle se situe et pas sur le fait d’avoir craqué.

L’avantage du cerveau primitif

Vous le sentez l’avantage ? Et bien justement c’est qu’il est primitif et que donc vous pouvez jouer avec et le berner. C’est le cerveau des dinosaures, alors il est aussi puissant qu’un dinosaure et dans une lutte frontale avec lui vous allez y laisser des plumes. En revanche vous pouvez lui faire prendre des vessies pour des lanternes et le feinter un max  avec le plaisir et voici comment.

La cuisine

La diversité des textures et parfums

Cuisiner tous les jours et se faire de bons petits plats est une bonne façon de feinter le cerveau. Le plat idéal est le bol type hawaïen un peu de riz de chou-fleur, quelques tranches d’oeufs, un peu de poisson mariné, un peu d’avocat, quelques radis, deux tomates cerises, quelques amandes. Pourquoi je vous dresse cette liste parce que là vous avez du tendre, du mou, du savoureux, du crémeux, du croquant, du fondant, des parfums différents et des textures différentes. Un petit bol comme celui-ci et votre cerveau est contente, il aura eu plein de sensations différentes en bouche et au bout de 20 minutes votre faim sera vraiment rassasiée.

Vous pouvez évidemment le faire à ce que vous voulez dans les produits autorisés dans le régime keto. Mais voilà, plus il y aura de textures différentes, de parfums différents à chaque bouchée et plus votre satisfaction sera grande et votre possibilité de craquer petite.

Prévoir les fragilités

L’autre façon de se prémunir des craquages éventuels est d’anticiper. Votre cerveau primitif, comme son nom l’indique est dans l’immédiat pas dans l’anticipation.  Alors à vous de prévoir des douceurs à l’avance, des plats « récompenses » que vous aimez si vous avez des moments à venir difficiles à gérer.

Dans votre réfrigérateur, dans votre congélateur, dans une boîte à biscuits ayez des petites choses que vous pourriez prendre sans mettre en péril des journées d’efforts. Apprenez à mieux vous connaître en décelant les moments qui vous fragilisent afin de savoir comme y répondre.

Les interdits en keto

J’ai pu détourner tous les interdits en keto sauf les pommes de terre et les patates douces ! Vous pouvez préparer d’avance des tranches de pain keto que vous mettez au congélateur. Pareil pour les pizzas, d’ailleurs en passant j’ai testé les 5 variétés de pâte à pizza keto (amandes, fromage oeuf, thon, chou-fleur), et ma préférée est celle à base de mozza ! Idem pour les gâteaux, biscuits, crèmes desserts, flans etc. Vous avez des recettes vraiment extra qui existent !

Dans l’absolu oui c’est mieux d’éviter le goût du sucre, mais franchement tant qu’à craquer, surtout au début il ne faut pas se contraindre à éviter ces douceurs sous peine de craquer sur celles au sucres. Craquer c’est une chose, mais essayez de craquer keto… Ne franchissez pas la limite du keto.

Le plaisir en réponse

Le plaisir est une notion fondamentale de la vie. Sans le plaisir nous n’existerions pas et nos parents ne se seraient pas rencontrés. Sans le plaisir nous aurions arrêté de manger depuis longtemps.

Le plaisir est fondamental pour faire durer un couple, pour faire durer une relation quelle qu’elle soit. Pour le régime cétogène c’est absolument la même chose. Si vous voulez l’installer dans votre vie pour en retirez tous les avantages vous ne pouvez vous contentez de deux oeufs durs sur un coin de table avec une salade d’épinards et un bout de saucisson sec. Très vite vous allez en avoir assez et vous serez très tenté par ailleurs.

L’insatisfaction et la frustration peuvent être tolérables mais sur un temps très bref. Si vous les cumulez c’est la porte ouverte à des débordements. Soyez intelligent et anticipez tout cela…

La culpabilité après

Je crois qu’on a tous une image idéale de soi-même, une personne forte, responsable, volontaire et déterminée. Lorsque l’on flanche plus que la prise éventuelle de poids c’est cette image qu’on a de soi qui se fêle et l’on souffre de cela. Difficile d’admettre que malgré toute notre bonne volonté un misérable biscuit dans une soucoupe, parfois même pas sexy du tout, ait eu raison de nous.

Comme je vous l’ai expliqué là vous vous retrouvez face à votre cerveau primitif plus fort que vous et la solution quand vous voyez ce biscuit est d’en avoir d’autres bien meilleurs pas loin et autorisés ! Prenez en tranquillement un ou deux et vous aurez ainsi feinté celui-ci.

Le pire avec la culpabilisation c’est le stress qui l’accompagne et la montée du cortisol.  La montée du cortisol c’est comme une déclaration de guerre : on stocke, on se mobilise, on ne dépense plus l’énergie. Votre esprit malheureux donne à votre corps le signal de ne plus perdre de poids… une sorte de cercle infernal s’est mis en route.

Alors on stoppe tout et en comprenant la situation on file à la cuisine se faire des bons biscuits, un bon gâteau, de bons petits plats et on ne se laisse surtout pas envahir par le malheur qui conduit à l’inverse de ce qu’on cherche.

Conclusion

Faites vous confiance, anticipez, prévoyez, organisez vous et ne laissez pas la part la plus basique de votre cerveau prendre les rennes de votre vie ! Notre force n’est pas dans la lutte qui use mais dans l’intelligence qui anticipe et le plaisir.
Et lorsque vous craquez tirez en les leçons pour comprendre ce qui s’est passé et pour tenter de vous améliorer. C’est juste une expérience, ne la transformez pas en défaite ! Parce qu’au fond on est là pour ça : apprendre sans arrêt sur nous-même !

 

 

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