La marche à pied : un vrai super-pouvoir !
Tu veux brûler du gras, booster ton cerveau, faire baisser ton stress et ton cholestérol… sans transpirer comme une bête ? Marche. Pas besoin de tapis roulant ni de coach hurlant. Juste toi, tes pieds et un peu d’élan. La course, c’est bien. Mais la marche, c’est la vie.
Marcher ou courir, ton cœur balance ?
La course fait le show. Elle brûle vite, elle va loin, elle secoue les endorphines comme un shaker. Mais elle cogne. Genoux, chevilles, dos : tu prends lourd si t’es pas bien échauffé. Résultat ? Tu y vas à fond… puis tu t’arrêtes. Un grand classique.
La marche, elle, ne te lâche jamais. Elle est douce, elle est fidèle, elle fait son taf sans te brusquer. Et tu peux la glisser partout : entre deux réunions, après le repas, en allant chercher le pain. En plus, elle booste la circulation, la digestion, la concentration. Un vrai couteau suisse.
Combien de pas pour être au top ?
Pas besoin de viser l’Everest. Voici la version fun du tableau de forme :
Poids | Taille | Âge | Objectif | Par jour | Temps |
---|---|---|---|---|---|
Moins de 60 kg | Moins de 1m65 | Moins de 30 ans | 8 000 pas | 2 à 3 fois | 15 à 20 minutes |
Entre 60 et 80 kg | 1m65 à 1m80 | 30 à 60 ans | 10 000 pas | 3 à 4 fois | 20 à 25 minutes |
Plus de 80 kg | Plus d’1m80 | Plus de 60 ans | 6 000 pas | 2 fois | 10 à 15 minutes |
Tu veux tricher un peu ? Fais une danse en cuisinant. Monte les escaliers deux par deux. Marche en appelant ta cousine. Ton compteur grimpe et ton moral aussi.
Niveau stress, qui gagne ?
Les deux. La course libère une tempête d’endorphines. Euphorie, jambes en coton, sourire idiot. La marche, elle, apaise. Elle remet les idées en place. Elle fait respirer mieux que ton psy.
Tu choisis ton ambiance. Feu d’artifice ou couverture douce. Les deux fonctionnent.
Mais si d’habitude tu tutoies frénétiquement ton canapé commence par la marche histoire de ne pas devoir y retourner illico (dans ton canapé je veux dire)…
Marche ta vie, sans te cramer
Pas besoin de tenue fluo ni de smart watch dernier cri. Une bonne paire de chaussures, une playlist, un coin sympa. C’est tout. Et si tu veux un vrai kiff : marche pieds nus dans l’herbe. Les électrons libres, c’est pas que pour les romans de science-fiction.
Un truc qui m’a été appris par un Tahitien : tu es constipé.e ? Marche pieds nus sur des cailloux. Cela te fait de l’acupression pour pas cher !
La formule magique
Marche + soleil + musique + copains + bonne humeur = explosion de dopamine. Et tu dors mieux. Et tu digères mieux. T’as moins envie de sucre. Et t’es plus sympa avec ton chat et même avec tout le monde…
Le grand duel : le gras vs le sucre
Quand tu bouges, ton corps doit piocher dans ses réserves. Mais ce qu’il brûle dépend surtout de l’intensité de ton effort.
En mode marche tranquille ?
C’est le gras qui trinque. Oui, le bon vieux gras stocké sagement sur tes hanches. Pourquoi ? Parce que la marche, c’est un effort modéré, long et constant. Ton corps a le temps. Il dit :
« Pas besoin d’aller vite, allons chercher les graisses, elles tiennent sur la durée. »
Résultat ? Tu tapotes doucement mais sûrement dans ta réserve de lipides. Bingo.
En mode course rapide (pour non-céto) ?
Là, c’est le sucre qui saute. Plus exactement le glycogène stocké dans tes muscles et ton foie. La course, c’est rapide, intense, demandant. Ton corps veut un carburant dispo tout de suite, comme un shoot d’énergie. Et qui est le plus rapide à dégainer ? Le glucose.
Donc oui, course = sucre. Tu fais de la vitesse ? Tu carbures à la saccharose. C’est de l’endurance douce ? Tu grignotes tes bourrelets.
Mais pour les Cétonautes c’est différent, dans les deux cas ils tapent dans le gras puisqu’ils sont en cétose. Pas de réserve de glycogène chez eux…
Et si on mélangeait les deux ?
Petit secret d’initié :
Marche + petites accélérations (genre 30 secondes de marche rapide toutes les 5 minutes) = double effet Kiss Cool. Tu actives ta combustion de graisses et tu stimules ton métabolisme.
Autrement dit, tu brûles du gras pendant et tu continues à brûler après. Ça s’appelle l’effet post-combustion. Et c’est presque magique.
En clair ?
Cours si tu aimes.
Mais marche si tu veux tenir. La marche, c’est discret, mais ça transforme tout. Ton corps, ton cerveau, ton quotidien. C’est l’arme secrète des centenaires et des philosophes.
Alors… marche. Et respire.
Études scientifiques à l’appui
Lack of exercise is a major cause of chronic diseases : l‘étude nous rappelle que rester inactif, c’est comme offrir un abonnement à vie aux maladies chroniques. En effet, le manque d’activité physique est lié à plus de 35 conditions, allant du diabète de type 2 à la dépression, en passant par l’ostéoporose et même la constipation.
Walking improves mood and cognitive performance : marcher 30 minutes par jour, c’est comme offrir un reboot complet à ton cerveau, ton cœur, ton gras, ton humeur et ton sommeil – sans abonnement ni effet secondaire, sauf peut-être une passion soudaine pour les baskets confortables.
Running vs Walking: benefits and injuries : marcher, c’est comme savourer un bon vin : lentement et avec élégance ; courir, c’est comme un espresso serré : rapide, intense, mais attention aux secousses !
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