C’est quoi cette obsession de l’alu ?
Il y en a dans les déos. Dans les vaccins. Dans les casseroles, les barquettes, les médicaments antiacides, l’eau du robinet. Même dans certaines capsules de café. Oui, ton petit expresso matinal peut cacher un concentré de métal en infusion. Et si tu ajoutes à ça une eau acide ou du jus de citron, tu crées le cocktail parfait pour que l’alu passe dans la boisson.
Mais le corps n’en veut pas
Le corps humain n’a aucun besoin d’aluminium. Zéro. Nada. C’est un métal étranger, pas prévu au programme. En théorie, on en élimine une bonne partie par les reins. Mais quand la dose augmente ou que les reins fatiguent, l’alu s’accumule. Dans le cerveau. Mais aussi dans les os et dans les tissus. Et il n’y fait pas du tourisme.
Dans le cerveau, ça fait des dégâts
L’aluminium est soupçonné de jouer un rôle dans plusieurs maladies neurodégénératives. Alzheimer, sclérose en plaques, Parkinson : les recherches s’accumulent et le doute devient lourd. Trop lourd pour un métal si léger.
Il pénètre le cerveau en douce, via la barrière hémato-encéphalique, surtout s’il est lié à du citrate ou à des nanoparticules. Et une fois là, il favorise l’inflammation, le stress oxydatif et la mort des neurones. Un petit squatteur toxique, pas invité à la fête.
Et dans les os, ce n’est pas mieux
L’aluminium freine l’absorption du calcium. Résultat : fragilité osseuse, douleurs et parfois ostéomalacie (os mous). Chez les insuffisants rénaux, le lien est net : trop d’alu, trop de fractures.
Il s’attaque aussi à la moelle osseuse. Anémies, troubles de l’immunité : on ne joue pas avec un métal qui prend la place des autres, mais n’a aucun rôle bénéfique.
Les aliments acides, accélérateurs d’alu
Tu cuisines un poisson au citron dans du papier aluminium ? Tu fais mariner une viande dans du vinaigre avant cuisson, puis tu l’emballes bien serrée dans l’alu ? Mauvaise idée.
Les aliments acides réagissent avec l’aluminium. Résultat : une migration accélérée vers la nourriture. L’alu fond doucement et se glisse dans ton assiette. Une belle illusion de papillote… au goût métallique invisible.
Et ce n’est pas mieux quand tu entoures le tout de papier sulfurisé puis d’alu, croyant bien faire. Car la vapeur qui s’accumule entre les deux peut créer un effet de condensation acide, surtout si l’aliment est déjà salé ou citronné. Et devine quoi ? Ça aide l’alu à migrer.
Pourquoi on en met partout, encore ?
Parce qu’il est antibactérien (cf. les déos). Il conserve. Il rend les vaccins plus efficaces (en théorie). De plus il coûte moins cher que le bon sens. Mais surtout : parce que personne ne regarde vraiment.
L’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) a baissé les seuils d’alu tolérables en 2008. Mais entre la théorie et ce qu’on ingère vraiment, il y a un écart. Et une mémoire cellulaire. Car oui, l’alu s’accumule lentement, silencieusement, longtemps.
Comment s’en protéger ?
C’est simple : on analyse son environnement.
- On cuisine dans l’inox, le verre ou la fonte.
- On évite les déodorants avec « chlorhydrate d’aluminium ».
- L’aluminium ne va jamais au four. Jamais.
- On filtre son eau si elle est trop chargée.
- Si additifs alimentaires E173 (aluminium pur), E520 à E523 (sels d’aluminium), E541 (orthophosphate d’aluminium acide) on n’y touche pas.
- On évite de cuire de l’acide dans du métal.
- Plus de capsule de café en aluminium.
Une histoire d’accumulation… et d’oubli
Le plus sournois avec l’aluminium, ce n’est pas sa toxicité immédiate. C’est la lenteur de ses dégâts. Comme un roman triste qu’on lit trop vite. On oublie les chapitres, mais le corps, lui, les garde en mémoire. L’aluminium s’accumule. Et quand on se rend compte des dégâts… il est déjà dans les pages finales.
Ce que disent les recherches
Aluminum and Alzheimer’s disease: after a century of controversy, is there a plausible link? : l’aluminium, ce petit malin, traverse le cerveau en douce et va s’installer pile dans les zones liées à Alzheimer, comme s’il avait un GPS pour les ennuis. Et selon les chercheurs, il est grand temps de lui fermer la porte au nez, parce que oui, ce colocataire toxique est évitable… contrairement aux dégâts qu’il cause..
Aluminium in human brain tissue from donors without neurodegenerative disease: A comparison with Alzheimer’s disease, multiple sclerosis and autism : les chercheurs ont mesuré la quantité d’aluminium dans des tissus cérébraux humains. Ils ont constaté que les cerveaux atteints d’Alzheimer, de sclérose en plaques ou de troubles du spectre autistique contenaient significativement plus d’aluminium que ceux de personnes sans maladie neurologique.
Migration of aluminum from food contact materials to food—a health risk for consumers? Part I of III: exposure to aluminum, release of aluminum, tolerable weekly intake (TWI), toxicological effects of aluminum, study design, and methods : l’aluminium présent dans les ustensiles de cuisine et les emballages alimentaires migre dans les aliments, surtout quand ils sont acides ou chauffés et bien que les niveaux respectent souvent les limites européennes (5 mg/kg), l’exposition s’accumule sur le long terme. Ce métal est confirmé comme potentiellement cellulaire et neurotoxique, perturbant les enzymes et les mitochondries, avec des effets connus sur les os, les reins, les poumons (aluminosis) et sur le cerveau via stress oxydatif et inflammation
Voies d’exposition à l’aluminium et à ses divers composés : Tu pensais que l’aluminium, c’était juste pour les casseroles ou les papillotes ? Raté. Il est partout. Dans ton café du matin, dans ton goûter, dans ton aisselle, dans ton vaccin… Bref, il mène une carrière discrète mais brillante dans ton quotidien. Et si tu l’as pas invité, lui, il s’est incrusté.
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On y fait fondre les idées reçues, pas les casseroles.