A mes débuts j’ai pensé que le céto était plus grosse arnaque jamais imaginée.
On m’avait dit que j’irais mieux mais c’était pire.
J’avais l’impression que mon corps allait lâcher et que jamais je ne tiendrais le coup.
Bravo, t’es pas bien : bienvenue dans le monde merveilleux du céto
Tu t’attendais à te sentir léger, plein d’énergie et prêt à déplacer des montagnes ? Et là, bam. Mal de tête, nausée, fatigue, haleine de zoo. T’as l’impression d’être puni alors que tu voulais juste aller mieux ? Bonne nouvelle : tout ça, c’est la preuve que tu es sur la bonne voie.
Oui, oui, félicitations. Tu ne vas pas bien. Et c’est très bon signe.
Tu veux changer ta vie ? Tu vas commencer par souffrir un peu
Heureusement que t’étais motivé, hein. Parce que les débuts en céto, c’est pas une promenade. Il faut une vraie raison pour tenir : ta santé, ton poids, ton énergie ou juste l’envie de te sentir à nouveau toi dans ton corps.
Tu vas vite découvrir un truc fou : les douleurs de l’âge fondent avec le sucre. Finis les petits bobos qui te suivent partout. Tu redécouvres ton corps. En mieux.
Les bobos de l’âge, ces potes collants
Si t’as plus de 50 ans, tu sais. Le matin, tu te lèves avec une chorale de douleurs : les doigts, le dos, les genoux, les hanches. T’as même mal à des endroits dont t’ignorais l’existence. Le corps passe son temps à te rappeler qu’il souffre.
Mais ça, c’était avant. Deux semaines de céto, et hop. Le silence. Les douleurs s’en vont comme par magie. Ton corps retrouve une forme de paix. Enfin.
Les premiers jours ? Un joyeux enfer
Tu t’imagines déjà en train de danser de joie. Mais en réalité, t’es au fond du seau. Tu t’alimentes mieux et pourtant, tu vas plus mal. Tu te demandes si t’as pas signé un pacte avec le diable.
Eh ben non. T’as signé avec toi-même. Et oui, les débuts sont durs. Tu passes de sucre-addict à brûleur de gras. Ton corps panique. Il râle. Il crie. Mais ça veut dire qu’il bosse.
Ton pire ex : le sucre
Le sucre, c’est pas juste un plaisir. C’est une drogue. Littéralement. On a mis des rats sevrés de cocaïne et de sucre en face d’un choix : soit l’un soit l’autre. Devine ce qu’ils ont choisi ? Le sucre. Et ils y sont retournés direct.
Donc si t’as des envies de pain, de gâteaux, ou même de lécher une cuillère de miel… c’est normal. Ton cerveau crie famine. Tiens bon. Ça passe. Et après, tu seras enfin libre.
T’as mal à la tête ? Félicitations
Tu perds de l’eau. C’est l’effet magique de la chute d’insuline. Quand tu ne manges plus de glucides, ton corps arrête de retenir l’eau. Résultat : tu te déshydrates rapidement.
Et un cerveau déshydraté, ça cogne. Boire ne suffit pas. Il faut devenir un homme du désert et prendre du sel. Eau salée, bouillon, eau pétillante riche en sodium. Fais entrer le sel dans ta vie. Il te sauvera la tête.
Les toxines refont surface (bonjour le bazar)
Quand t’es stressé·e, ton corps planque les toxines dans les graisses. Comme ça, elles restent tranquilles. Mais quand tu vides tes réserves de gras pour faire des cétones, les toxines sont libérées. Et là, les détenues libérées s’en donnent à cœur joie c’est la fête du mal de crâne, des nausées et du brouillard mental.
Heureusement, ça dure deux ou trois jours. Le temps que le corps nettoie tout ça. Après, tu respires à nouveau.
Sartre s’invite à table (la nausée, version céto)
Tu manges gras, et t’as la nausée ? Bravo, t’as misé sur le bon carburant. Le gras, c’est la star du régime céto. Mais attention : tous les gras ne se valent pas.
Le bon gras, c’est l’avocat, l’huile d’olive, le beurre fermier, l’huile de coco. Le mauvais gras, c’est la margarine, les huiles raffinées, le bacon de supermarché. La qualité de ton gras, c’est la qualité de ta vie. C’est pas une métaphore.
L’haleine de fennec, poney ou hyène
Oui, les remugles de ta respiration peuvent faire fuir. Mais c’est beau. C’est la cétose. Ton corps produit des cétones, et parce que ton corps ne sait pas encore les utiliser, certaines s’échappent par ta respiration. Résultat : une haleine sauvage. Sur le groupe Facebook Ceto & Co., chacun y va de sa bestiole : moi c’était fennec, toi ce sera peut-être hyène ? L’arche de Noé n’est pas loin…
Ça passe. En attendant, éloigne-toi des ascenseurs.
Lessivé·e ? C’est que ça marche
Tu n’en peux plus. T’es épuisé·e, vidé·e, au bout de ta vie. Et pourtant : tu fais tout bien. Ton corps est en train de réapprendre à vivre sans sucre. Il change de carburant. Et c’est un peu long à démarrer.
En fait tu es explosé.e de fatigue parce que ton corps travaille comme un malade à t’adapter à ta nouvelle énergie. Il est en train de construire des mitochondries dans tes milliards de cellules. Un chantier gigantesque.
Mais après ? Tu vas courir plus vite que ton ombre. Patience.
Conclusion : t’es pas bien donc BRAVO !
Le céto, c’est pas zen. C’est rock’n’roll. Tu passes par des tempêtes pour retrouver le calme. Ton corps s’adapte, se répare, se nettoie. Et toi, tu râles, tu doutes, tu galères. Mais chaque malaise est un message : “t’es sur la bonne voie”.
Alors tiens bon. Respire. Bois salé. Et surtout : ne lâche rien. Quand tu ressentiras ta forme olympique bientôt tu comprendras que ça valait le coup !
Tu veux en savoir plus sur le céto ? Viens faire un tour sur Céto Club. Et rejoins le groupe Facebook Céto Club & Co., pour partager ton haleine de fauve avec des gens qui comprennent.
