Craquages en keto
Bien qu’on craque beaucoup moins en keto qu’ailleurs il arrive pourtant qu’il y a des craquage en keto ! On ne se voile pas la face, la gourmandise c’est la gourmandise et on n’est pas des robots…
Craquer c’est naturel
Non craquer ce n’est pas mal. Vous savez pourquoi ? C’est la réaction de votre cerveau primitif qui veut que votre corps survive. Dans la nature l’amaigrissement est un signe de mort. Il existe dans le cerveau des cellules qui « comptent » vos calories et si le compte n’y est pas alors le corps met en place des stratégies pour vous faire craquer.
Voilà c’est aussi simple que cela : notre cerveau primitif nous protège de la mort.
La culpabilité
Évidemment ce n’est pas du tout ce qu’on avait prévu à la base.
On a mangé voire dévoré un truc qui n’était pas envisagé. L’horreur : on se fustige, on se bat la coulpe, on se mortifie, on s’incendie dans le secret de notre être. STOP. STOP. Là vous êtes en train de vous faire plus de mal encore que votre échec à ne manger que ce que vous aviez décidé.
L’arrivée du cortisol l’hormone du stress
Vous faites monter votre cortisol, votre hormone du stress qui elle va déclarer votre corps en guerre et donc… stocker !!!
C’est-à-dire que vous avez dépassé la barre de vos macros et qu’en plus vous dites à votre corps : vas-y stocke tout ce que je viens de manger en trop…
Franchement si c’est pas mal joué ça… Honnêtement… Arrêtez de vous faire du mal et de vous culpabiliser quand vous avez dévié de la ligne droite car c’est totalement contre productif ! En vous stressant vous ne faites qu’empirer les choses…
Au lieu de stresser allez dépenser cette énergie par une ballade ou un peu de sport si vous pouvez. Ainsi vous serez détendu(e) et plus de stockage ! Tout bénéf…
Pourquoi l’on craque
Essayez de repérer ce qui vous fait dévier de vos objectifs. Les sentiments, les personnes, les situations qui vous amènent à aller vers votre réfrigérateur.
La fatigue
Par fatigue et usure on craque souvent en fin de journée, vers 18-19h, j’ai remarqué ça sur moi. Toute la journée on a été un super-héros à dire non à tout ce qu’on aurait voulu goûter, manger, dévorer et puis on n’a plus de force pour dire non. Tout nous pousse alors à dire ouiiiiiiiiiiiiiiiii, j’en veuxxxxxxxxxxxxxxxx.
Sentiments négatifs
On craque aussi quand on éprouve certains sentiments de vide, de solitude, de tristesse. On a alors envie de se remplir car au fond c’est la seule chose qui nous apaise… enfin qui nous apaise c’est vite dit mais voilà, le temps qu’on mange on a du plaisir et au moins ça c’est vrai.
Certaines relations
Également on peut craquer quand on côtoie certaines personnes et les sentiments qu’on développent à ce moment là nous poussent vers la nourriture, une sorte de compensation : donc des personnes à fuir et à écarter de notre esprit. Ce sont nos sensations qui nous poussent à nous remplir, non ces personnes ! Je tiens à différencier les deux car nous sommes responsables de ce que nous faisons.
Les tentations
Il y a aussi parfois des repas où l’on vous présente un plat que vous ne voyez que rarement autour de vous. Un plat plein de souvenirs ou d’affection. Si vraiment c’est un plaisir incroyable et qu’il vous en restera un joli moment, allez-y. On craque parfois sur des bêtises alors si pour une fois ça vaut vraiment le coup… Prenez en un peu pour en garder un délicieux souvenir !
Anticiper les déroutes alimentaires
Bon voilà, maintenant on le sait, c’est bien établi, sauf force de caractère exceptionnelle, vous allez craquer alors essayons de voir comment cela ne vous fera pas trop mal.
Être satisfait(e)
Moi j’ai remarqué que je tombe dans l’hyperphagie quand je ne suis pas satisfaite de mes repas, il m’est essentiel d’être heureuse d’avoir mangé ceci ou cela. Je dois me faire de bonnes choses qui me ravissent les papilles et le cerveau par la multiplicité des odeurs, textures, saveurs. C’est très important pour que mon cerveau me dise « là tu es bien, tu te sens bien, tu peux penser à autre chose« . Sinon je prends quelque chose puis autre chose sans jamais y trouver mon bonheur.
Cuisiner d’avance
Il y a des douceurs que vous aimez particulièrement ? Faites les en version keto : chocolats fourrés, biscuits, gâteaux, pains, pâtes, pizzas. Ici j’ai réuni toutes les recettes cétogènes que j’ai réalisées, imitées ou inventées. Je crois que jamais dans ma vie je n’ai si bien mangé qu’en keto. Remplissez votre congélateur de parts de gâteaux keto, vos boîtes de biscuits keto etc. Lorsque vous aurez envie de craquer vous limiterez beaucoup les dommages en mangeant vos préparations et vous y trouverez tant de satisfaction. Souvent ce sera meilleur que ce que mangent les autres.
Éviter les situations à risque
Soyez en mode protection de vous même. Si vous savez qu’en allant à tel endroit, si vous voyez telles personnes vous risquez de craquer, anticipez, prévoyez. Il s’agit de stratégie, d’un combat que vous devez mener pour vous-même. Vous êtes chef d’Etat-Major et avez une bataille à mener vers une meilleure santé.
Votre meilleure arme est votre intelligence
Mise à part votre avancée dans la compréhension de vous même et de vos attitudes vis-à-vis de la nourriture il y a également la compréhension de la façon dont fonctionne votre corps. Je vous invite à chercher sans arrêt à comprendre comment votre corps réagit, les mécanismes qui le font réagir, les inter-relations entre le cerveau et le ventre.
La compréhension des mécanismes du corps
Le régime keto m’a ouvert personnellement les portes de la biochimie du corps, des réactions de celui-ci aux hormones dont évidemment l’insuline en priorité. Tout un monde de compréhension s’est ouvert car j’étais passionnée de savoir pourquoi toute ma vie j’ai été obèse et pourquoi aujourd’hui j’arrive à ne plus l’être !
Que votre souffrance ne soit jamais vaine
La souffrance peut être une forme d’apprentissage et l’on souffre jusqu’à ce qu’on comprenne !! Aujourd’hui je ne souffre plus d’obésité car mon cerveau et ma compréhension ont pris le relai… Que vos souffrances passées et présentes soient pour vous non un échec mais une expérience qui vous permette d’avancer vers la compréhension de vous-même et de votre corps.