Les effets de l’alcool sur le corps
Sur le groupe Céto club & Co. il m’a été posé la question des effets de l’alcool sur le corps. Est-il bon ou mauvais pour le corps ?
Quelles sont les réactions du corps quand on boit de l’alcool ?
Lorsque vous buvez de l’alcool, celui-ci est rapidement absorbé dans le sang et transporté vers le foie. Le foie est l’organe principal responsable du métabolisme de l’alcool dans le corps. Les réactions du foie lorsqu’on boit de l’alcool sont les suivantes :
Dégradation de l’alcool par le foie
Le foie produit des enzymes qui dégradent l’alcool en acétaldéhyde, une substance toxique. L’acétaldéhyde est ensuite transformé en acide acétique, qui peut être utilisé par le corps comme source d’énergie. L’acétaldéhyde est un produit intermédiaire toxique qui est produit lorsque le foie décompose l’alcool dans le corps. Il est considéré comme la principale substance responsable des effets néfastes de l’alcool sur la santé. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles l’acétaldéhyde est nocif :
- Toxicité directe : l’acétaldéhyde est une substance toxique qui peut endommager les cellules du corps, en particulier les cellules du foie, du cerveau et de l’estomac.
- Interférence avec les processus métaboliques : l’acétaldéhyde peut perturber les processus métaboliques normaux du corps, ce qui peut causer une accumulation de substances toxiques dans le corps.
- Augmentation du stress oxydatif : l’acétaldéhyde peut également augmenter le stress oxydatif dans le corps, ce qui peut endommager les cellules et causer une inflammation.
- Réactions allergiques : certaines personnes peuvent être allergiques à l’acétaldéhyde, ce qui peut causer des symptômes tels que des éruptions cutanées, des démangeaisons et des difficultés respiratoires.
- L’acétaldéhyde est également un cancérogène connu, ce qui signifie qu’il peut causer le cancer. Il est considéré comme l’une des principales causes de cancer liées à l’alcool, en particulier le cancer de la bouche, de la gorge et du foie. Il est donc important de limiter sa consommation d’alcool pour réduire la quantité d’acétaldéhyde produite dans le corps et minimiser les risques pour la santé associés à l’alcool et à ses produits métaboliques.
Production d’énergie
l’alcool peut être utilisé comme source d’énergie par le corps, mais cela se fait au détriment d’autres nutriments essentiels. Le foie produit donc de l’énergie à partir de l’alcool en priorité lorsque celui-ci est présent dans le corps.
Inflammation
la consommation excessive d’alcool peut causer une inflammation du foie. Cette inflammation peut entraîner une fibrose, une cirrhose ou un cancer du foie.
Ralentissement du métabolisme
l’alcool peut ralentir le métabolisme du foie et affecter sa capacité à décomposer d’autres substances, telles que les médicaments. Cela peut entraîner une augmentation des effets secondaires des médicaments.
Il est important de noter que la quantité d’alcool consommée et la fréquence de consommation peuvent avoir des effets différents sur le foie. Une consommation modérée d’alcool peut être tolérée par le foie, mais une consommation excessive et régulière peut causer des dommages permanents au foie.
Le foie priorise l’alcool dans le processus d’assimilation des nutriments
Le foie a la capacité de métaboliser un grand nombre de substances différentes dans le corps, y compris les nutriments et l’alcool. Cependant, lorsque vous buvez de l’alcool, le foie donne la priorité à la dégradation de l’alcool par rapport aux autres processus métaboliques, pour plusieurs raisons :
L’alcool est toxique : l’alcool est une substance toxique qui peut causer des dommages aux cellules du corps, en particulier celles du foie. Le foie considère donc la dégradation de l’alcool comme une priorité pour minimiser ses effets nocifs sur le corps.
L’alcool est facilement assimilable : l’alcool est facilement absorbé dans le sang et rapidement transporté vers le foie, où il peut être dégradé rapidement. Cela signifie que le foie peut dégrader l’alcool plus rapidement que les autres nutriments.
L’alcool est une source d’énergie : l’alcool peut être utilisé comme source d’énergie par le corps, mais cela se fait au détriment d’autres nutriments essentiels. Le foie produit donc de l’énergie à partir de l’alcool en priorité lorsque celui-ci est présent dans le corps.
Cependant, en priorisant la dégradation de l’alcool, le foie peut ralentir la dégradation d’autres substances, telles que les médicaments. Cela peut augmenter les effets secondaires des médicaments et causer des problèmes de santé. Par conséquent, il est important de limiter sa consommation d’alcool pour permettre au foie de métaboliser les nutriments et les médicaments de manière efficace.
Cette priorisation se fait-elle au détriment d’autres nutriments essentiels ?
Lorsque le foie donne la priorité à la dégradation de l’alcool, cela se fait souvent au détriment d’autres processus métaboliques essentiels, tels que la dégradation des lipides et des protéines. Les nutriments suivants peuvent donc être affectés :
- Lipides : les lipides sont des nutriments importants pour le corps, mais ils peuvent être stockés dans le foie sous forme de graisse. Lorsque le foie dégrade l’alcool, il peut réduire sa capacité à décomposer les graisses, ce qui peut causer une accumulation de graisse dans le foie et conduire à une maladie du foie gras.
- Protéines : les protéines sont des nutriments essentiels pour la croissance et la réparation des tissus corporels. Lorsque le foie dégrade l’alcool, il peut réduire sa capacité à métaboliser les protéines, ce qui peut causer une perte musculaire et un retard dans la guérison des blessures.
En somme, l’alcool peut affecter la capacité du foie à métaboliser divers nutriments essentiels, ce qui peut avoir des effets négatifs sur la santé. Il est donc important de limiter sa consommation d’alcool pour permettre au foie de métaboliser les nutriments de manière efficace.
L’alcool et l’amincissement
L’alcool peut ralentir le processus d’amincissement lorsqu’on est au régime. Il y a plusieurs raisons à cela :
Les calories de l’alcool : l’alcool contient des calories vides, c’est-à-dire qu’elles n’apportent pas de nutriments essentiels au corps. Ces calories peuvent donc ajouter des calories supplémentaires à votre régime alimentaire, ce qui peut augmenter votre apport calorique et ralentir votre perte de poids.
La réduction du métabolisme des graisses : l’alcool peut réduire la capacité du corps à métaboliser les graisses, ce qui peut rendre plus difficile la perte de poids.
La diminution de la motivation à manger sainement : l’alcool peut réduire l’inhibition et la volonté de manger sainement, ce qui peut entraîner des choix alimentaires moins sains et un apport calorique plus élevé.
Les effets sur le sommeil : la consommation d’alcool peut perturber le sommeil, ce qui peut affecter la régulation de l’appétit et causer une augmentation de la faim et de la prise de poids.
Il est donc recommandé de limiter sa consommation d’alcool lorsqu’on suit un régime pour perdre du poids.
La définition d’une unité d’alcool
Une unité d’alcool est une mesure utilisée pour évaluer la quantité d’alcool contenue dans une boisson alcoolisée. Elle permet de calculer la quantité d’alcool pur consommée et de surveiller sa consommation d’alcool.
Dans la plupart des pays, une unité d’alcool équivaut à environ 10 grammes d’alcool pur. La quantité d’alcool contenue dans une boisson dépend du type de boisson, de sa force et de sa taille.
Voici quelques exemples de boissons alcoolisées et de leur équivalent en unités d’alcool :
- 1 verre de vin (12 cl, 12% d’alcool) = environ 1,5 unité d’alcool
- 1 canette de bière (33 cl, 5% d’alcool) = environ 1,6 unité d’alcool
- 1 verre de spiritueux (4 cl, 40% d’alcool) = environ 1,6 unité d’alcool
Il est important de noter que la consommation excessive d’alcool peut avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur le foie, le cerveau et le système cardiovasculaire. Il est donc recommandé de limiter sa consommation d’alcool à des quantités raisonnables et de surveiller sa consommation d’alcool en utilisant les unités d’alcool comme guide.
Les effets de l’alcool sur le cerveau
L’alcool a des effets négatifs sur le cerveau, qui peuvent varier en fonction de la quantité consommée et de la fréquence de consommation. Voici quelques-uns des effets de l’alcool sur le cerveau :
Altération de la coordination et de l’équilibre : l’alcool peut affecter la coordination et l’équilibre, ce qui peut causer des chutes et des accidents.
Altération de la mémoire et de la capacité de concentration : l’alcool peut causer une altération de la mémoire et de la capacité de concentration, ce qui peut affecter la performance au travail ou à l’école.
Altération de la perception : l’alcool peut altérer la perception et causer des hallucinations, des illusions et une altération de la vision.
Dépression du système nerveux central : l’alcool déprime le système nerveux central, ce qui peut causer une perte de coordination musculaire, une diminution de la réactivité aux stimuli, une diminution de la vigilance et une diminution de la réponse aux situations d’urgence.
Ces effets peuvent durer plusieurs heures après la consommation d’alcool, en fonction de la quantité consommée et de la vitesse à laquelle le corps élimine l’alcool. En général, le foie métabolise l’alcool à une vitesse d’environ une unité d’alcool par heure, ce qui signifie que si vous avez bu une boisson contenant une unité d’alcool, il faudra environ une heure pour que votre corps l’élimine complètement. Cependant, si vous avez bu plusieurs boissons alcoolisées, cela peut prendre plus de temps pour que votre corps élimine complètement l’alcool et que les effets sur le cerveau diminuent.
Pourquoi l’alcool entraine-t-il des troubles de l’humeur ?
Voici quelques-uns des effets de l’alcool sur les neurotransmetteurs et les troubles de l’humeur associés :
Diminution de la sérotonine : la consommation excessive d’alcool peut réduire les niveaux de sérotonine dans le cerveau, ce qui peut causer une dépression, de l’anxiété et de l’irritabilité.
Augmentation de la dopamine : l’alcool peut augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau, ce qui peut causer une sensation de bien-être et de plaisir. Cependant, une consommation excessive peut causer une dépendance à l’alcool et des troubles de l’humeur, tels que la dépression.
Perturbation de l’équilibre chimique : l’alcool peut perturber l’équilibre chimique du cerveau, en particulier lorsqu’il est consommé en grande quantité et de manière régulière. Cela peut causer des troubles de l’humeur, de l’anxiété et des problèmes de sommeil.
Les effets de l’alcool sur les troubles de l’humeur peuvent varier en fonction de la quantité consommée, de la fréquence de consommation et de la sensibilité personnelle.
Les mécanismes mis en œuvre par le corps pour lutter contre les effets négatifs de l’alcool
Lorsque l’on consomme de l’alcool, l’organisme met en place plusieurs mécanismes pour lutter contre les effets négatifs de l’alcool. Voici quelques-uns des mécanismes mis en place par l’organisme pour lutter contre l’alcool :
Dégradation de l’alcool par le foie : le foie est l’organe principal qui dégrade l’alcool dans l’organisme. Le foie produit des enzymes qui décomposent l’alcool en acétaldéhyde, puis en acide acétique et enfin en eau et en dioxyde de carbone.
Élimination de l’alcool par les reins et les poumons : une petite quantité d’alcool est éliminée par les reins sous forme d’urine. Une autre petite quantité d’alcool est éliminée par les poumons sous forme de vapeur d’alcool.
Élimination de l’eau : l’alcool a un effet diurétique sur l’organisme, ce qui peut causer une augmentation de la production d’urine et une déshydratation. L’organisme peut répondre à cela en éliminant plus d’eau pour aider à rétablir l’équilibre hydrique.
Détoxification des radicaux libres : l’alcool peut causer des dommages oxydatifs aux cellules, en particulier au foie. L’organisme peut lutter contre cela en produisant des antioxydants pour neutraliser les radicaux libres et protéger les cellules.
Réduction de l’inflammation : l’alcool peut causer une inflammation dans l’organisme, qui peut contribuer à des problèmes de santé à long terme. L’organisme peut répondre à cela en réduisant l’inflammation grâce à la production de cytokines anti-inflammatoires.
Ces mécanismes peuvent aider l’organisme à lutter contre les effets de l’alcool, mais leur efficacité dépend de la quantité d’alcool consommée, de la fréquence de consommation et de la sensibilité individuelle. Il est important de noter que la consommation excessive d’alcool peut causer des dommages à long terme à l’organisme, notamment au foie, au cerveau et au système cardiovasculaire.
Les mécanismes du corps lorsqu’on boit trop d’alcool
Lorsqu’on ingère de l’alcool souvent et en grande quantité, cela peut causer des dommages à long terme à l’organisme. Voici quelques-uns des effets de l’alcool sur le corps lorsqu’il est consommé régulièrement et en grande quantité :
Dommages au foie : le foie est l’organe principal qui dégrade l’alcool dans l’organisme. Lorsque l’on consomme de l’alcool en grande quantité, cela peut causer des dommages au foie, tels que l’hépatite alcoolique, la cirrhose et le cancer du foie.
Dommages au cerveau : l’alcool peut causer des dommages au cerveau, en particulier lorsqu’il est consommé régulièrement et en grande quantité. Cela peut causer des troubles de la mémoire, de la concentration, de la coordination et de l’humeur, ainsi que des lésions cérébrales.
Dommages au système cardiovasculaire : la consommation régulière et excessive d’alcool peut causer des dommages au système cardiovasculaire, tels que l’hypertension artérielle, l’arythmie cardiaque et les maladies coronariennes.
Augmentation du risque de cancer : la consommation régulière et excessive d’alcool peut augmenter le risque de développer certains types de cancer, tels que le cancer du sein, le cancer de l’œsophage et le cancer de la bouche.
Les mécanismes mis en place par le corps pour lutter contre les effets de l’alcool peuvent également être affectés lorsqu’on consomme de l’alcool régulièrement et en grande quantité. Par exemple, le foie peut être surchargé de travail pour dégrader l’alcool, ce qui peut causer des dommages à long terme. De plus, la déshydratation causée par l’alcool peut causer des dommages aux reins et perturber l’équilibre électrolytique de l’organisme. En somme, la consommation régulière et excessive d’alcool peut causer des dommages à long terme à l’organisme, qui peuvent affecter le foie, le cerveau, le système cardiovasculaire et augmenter le risque de cancer. Il est important de limiter sa consommation d’alcool et de surveiller sa consommation pour protéger sa santé.
L’alcool perturbateur de l’équilibre électrolytique
L’alcool peut perturber l’équilibre électrolytique de l’organisme en affectant la fonction rénale et en augmentant la production d’urine. Les électrolytes sont des minéraux chargés électriquement, tels que le sodium, le potassium, le calcium et le magnésium, qui jouent un rôle important dans le fonctionnement des cellules et des organes du corps. Lorsque l’équilibre électrolytique est perturbé, cela peut causer des problèmes de santé, tels que la déshydratation, les crampes musculaires et les troubles cardiaques.
Voici comment l’alcool peut perturber l’équilibre électrolytique de l’organisme :
Déshydratation : l’alcool est un diurétique, ce qui signifie qu’il augmente la production d’urine et peut causer une déshydratation. Lorsque l’on est déshydraté, cela peut causer une perturbation de l’équilibre électrolytique, en particulier pour les électrolytes tels que le sodium, le potassium et le magnésium.
Diminution de la production d’hormones antidiurétiques : l’alcool peut diminuer la production d’hormones antidiurétiques (ADH) par le cerveau, ce qui peut causer une augmentation de la production d’urine. Lorsque l’on produit plus d’urine, cela peut causer une perturbation de l’équilibre électrolytique.
Perturbation de la fonction rénale : l’alcool peut causer des dommages aux reins, en particulier lorsqu’il est consommé régulièrement et en grande quantité. Lorsque les reins ne fonctionnent pas correctement, cela peut causer une perturbation de l’équilibre électrolytique.
Diminution de l’absorption des électrolytes : l’alcool peut diminuer l’absorption des électrolytes dans l’intestin, ce qui peut causer une perturbation de l’équilibre électrolytique.
En somme, la consommation régulière et excessive d’alcool peut causer une perturbation de l’équilibre électrolytique de l’organisme, en particulier en cas de déshydratation, de diminution de la production d’ADH et de perturbation de la fonction rénale. Il est important de limiter sa consommation d’alcool et de maintenir un équilibre électrolytique sain en surveillant son apport en électrolytes et en buvant suffisamment d’eau.
Les médicaments qu’il ne faut surtout pas prendre avec de l’alcool
Voici des médicaments avec lesquels il ne faut pas faire de mélange avec l’alcool :
Les antidépresseurs : L’alcool peut aggraver les effets secondaires de certains antidépresseurs, tels que la somnolence, la confusion, les étourdissements et les chutes.
Les analgésiques : L’alcool peut augmenter le risque de toxicité hépatique des analgésiques, tels que le paracétamol. En outre, la combinaison de l’alcool et des analgésiques peut causer des ulcères gastriques et des saignements.
Les somnifères : L’alcool peut augmenter l’effet sédatif des somnifères, ce qui peut entraîner une somnolence excessive, une confusion, des étourdissements et des chutes.
Les antibiotiques : L’alcool peut réduire l’efficacité de certains antibiotiques, tels que la pénicilline et la céphalosporine.
Les médicaments contre l’hypertension : L’alcool peut augmenter la pression artérielle et réduire l’efficacité des médicaments contre l’hypertension artérielle, tels que les bêta-bloquants et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC).
Les médicaments pour le diabète : L’alcool peut causer une hypoglycémie chez les personnes atteintes de diabète qui prennent des médicaments pour contrôler leur taux de sucre dans le sang.
Les médicaments contre les convulsions : L’alcool peut réduire l’efficacité des médicaments contre les convulsions, tels que la carbamazépine et la phénytoïne.
En général, il est recommandé d’éviter de consommer de l’alcool tout en prenant des médicaments, sauf si votre médecin vous a donné des instructions spécifiques à ce sujet. Si vous avez des doutes ou des préoccupations concernant l’interaction de l’alcool avec un médicament que vous prenez, consultez vos médecin ou pharmacien.
Et la consommation de vin rouge ?
Plusieurs études ont suggéré que la consommation modérée de vin rouge peut avoir des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire en raison de sa teneur en antioxydants, tels que les polyphénols et le resvératrol. Cependant, il est important de noter que ces résultats doivent être interprétés avec prudence et que la consommation de vin rouge ne doit pas être considérée comme un remède miracle pour les problèmes cardiovasculaires. Voici quelques-unes des études les plus importantes dans ce domaine :
- Étude française sur la consommation de vin rouge : publiée en 1992 dans le Lancet, cette étude a suivi plus de 34 000 adultes en France pendant 5 ans et a révélé que la consommation modérée de vin rouge était associée à une réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires.
(Renaud S, de Lorgeril M. Wine, alcohol, platelets, and the French paradox for coronary heart disease. Lancet. 1992 Jun 20;339(8808):1523-6. doi: 10.1016/0140-6736(92)91277-f. PMID: 1351198.)
- Étude de Harvard sur la consommation de vin rouge : publiée en 2003 dans la revue Circulation, cette étude a suivi plus de 38 000 hommes en bonne santé pendant 12 ans et a révélé que la consommation modérée de vin rouge était associée à une réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires.
Voici un résumé de l’étude : cette étude a suivi plus de 38 000 hommes en bonne santé pendant 12 ans pour examiner les effets de la consommation modérée de vin rouge sur le risque de maladies cardiovasculaires. Les chercheurs ont évalué la quantité, le type et la fréquence de consommation d’alcool des participants, ainsi que d’autres facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires.
Les résultats ont montré que la consommation modérée de vin rouge (1 à 2 verres par jour) était associée à une réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires, y compris l’infarctus du myocarde. Cependant, la consommation de bière ou d’alcool fort n’était pas associée à une réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs ont conclu que la consommation modérée de vin rouge peut avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire chez les hommes en bonne santé, mais que la consommation excessive d’alcool peut avoir des effets néfastes sur la santé.
(Mukamal KJ, Conigrave KM, Mittleman MA, Camargo CA Jr, Stampfer MJ, Willett WC, Rimm EB. « Roles of drinking pattern and type of alcohol consumed in coronary heart disease in men. » N Engl J Med. 2003 Jan 9;348(2):109-18. doi: 10.1056/NEJMoa022095. PMID: 12519922.)
Ces études ont suscité un grand intérêt pour les bienfaits potentiels de la consommation modérée de vin rouge pour le système cardiovasculaire. Cependant, il est important de noter que les mécanismes précis qui sous-tendent ces effets bénéfiques ne sont pas encore entièrement compris et que les résultats ne sont pas encore conclusifs. Mais trop de vin a des effets néfastes sur la santé, notamment sur le système cardiovasculaire et le foie.
Le vin est-il aussi néfaste que l’alcool ?
Le vin est une boisson alcoolisée qui peut avoir des effets bénéfiques sur la santé s’il est consommé avec modération. Des études ont montré que la consommation modérée de vin rouge peut être bénéfique pour le système cardiovasculaire en raison de sa teneur en antioxydants, tels que les polyphénols et le resvératrol.
Cependant, il est important de noter que la consommation excessive de vin ou d’autres boissons alcoolisées peut avoir des effets néfastes sur la santé. La consommation excessive d’alcool peut causer des dommages au foie, au cerveau et au système cardiovasculaire, ainsi que d’autres problèmes de santé, tels que des troubles de l’humeur, des troubles du sommeil et des problèmes de mémoire.
De plus, le vin contient des calories vides et peut augmenter l’apport calorique total d’une personne, ce qui peut causer une prise de poids et des problèmes de santé associés.
Il est donc important de limiter sa consommation de vin et de les consommer avec modération dans le cadre d’un mode de vie sain. La consommation modérée d’alcool est généralement définie comme une boisson par jour pour les femmes et deux boissons par jour pour les hommes.
Petit anecdote ma grand-mère qui a vécu centenaire prenait un demi verre de vin à midi et le soir coupé d’eau depuis l’âge de 7 ans en 1903… Pas plus, pas moins. Bon je ne dis pas qu’il faille donner du vin à un enfant, depuis on a découvert un certain nombre de choses. Notamment que le vin n’est pas du tout conseillé pour eux !!!
Études sur le resvératrol (contenu dans le vin rouge)
Il y a eu plusieurs études sur l’effet du resvératrol chez les humains, certaines études ont montré des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire. On trouve cette molécule dans le vin rouge mais aussi les fraises, les framboises, les myrtilles, la peau du raisin rouge, le tofu, le miso et la pellicule qui entoure les arachides.
Voici quelques exemples d’études sur le resvératrol chez l’homme :
- Une étude randomisée contrôlée publiée en 2014 dans la revue International Journal of Cardiology a montré que la supplémentation en resvératrol chez des adultes atteints de diabète de type 2 a amélioré la fonction endothéliale et la sensibilité à l’insuline. Cette étude a examiné les effets de la supplémentation en resvératrol (contenu dans le vin rouge) sur la fonction cérébrovasculaire chez des adultes atteints de diabète de type 2.
Voici un résumé de l’étude : cette étude randomisée contrôlée a examiné les effets de la supplémentation en resvératrol sur la fonction cérébrovasculaire chez des adultes atteints de diabète de type 2. Les participants ont été assignés au hasard à l’un des deux groupes de traitement : un groupe a reçu une supplémentation en resvératrol, tandis que l’autre groupe a reçu un placebo. Les chercheurs ont mesuré la fonction cérébrovasculaire avant et après la supplémentation.
Wong RH, Nealon RS, Scholey A, Howe PR. « Low dose resveratrol improves cerebrovascular function in type 2 diabetes mellitus. » Nutr Metab Cardiovasc Dis. 2015 Feb;25(2):174-81. doi: 10.1016/j.numecd.2014.10.004. Epub 2014 Oct 17. PMID: 25443280.
- Une étude randomisée croisée publiée en 2012 dans la revue Circulation a montré que la consommation de vin rouge (contenant du resvératrol) pendant 4 semaines a amélioré la fonction endothéliale chez des adultes en bonne santé. Les résultats ont montré que la consommation de vin rouge pendant 4 semaines avait amélioré la fonction endothéliale chez des adultes en bonne santé, mais d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer l’impact à long terme de la consommation de vin rouge sur la santé cardiovasculaire
Chiva-Blanch G, Urpi-Sarda M, Ros E, Arranz S, Valderas-Martinez P, Casas R, Sacanella E, Llorach R, Lamuela-Raventos RM, Andres-Lacueva C, Estruch R. « Wine, alcohol, polyphenols and cardiovascular disease:ultrastructural study of the aorta wall. » Circulation. 2012 Nov 6;126(19):A10741.
Ces études suggèrent que le resvératrol peut avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire chez les humains, mais davantage de recherches sont nécessaires pour comprendre pleinement l’impact de cette molécule sur la santé humaine. Il est important de noter que la consommation de vin rouge (ou d’autres sources de resvératrol) ne devrait pas être considérée comme un remède miracle pour les problèmes de santé et que la consommation d’alcool doit être limitée pour éviter les effets néfastes sur la santé.