Sandrine a voulu publier en anonyme, son prénom je l’ai inventé car je le trouve joli. Toutefois son cheminement est véritable.
Une vie trépidante

À 43 ans, Sandrine mène une vie à 200 à l’heure : mariée, maman d’une pré-ado de 11 ans, formatrice et animatrice dans la finance. Autant dire que ses journées ressemblent plus à un marathon qu’à une balade digestive… avec en prime buffets, cocktails, restos et Uber Eats qui s’invitent à chaque midi.
Les régimes

Depuis ses 20 ans, elle alterne régimes ultra-stricts à 800 calories et phases “tout glucides” ponctuées de craquages XXL sur le sucre. Résultat : un yo-yo spectaculaire de +/– 30 kilos tous les deux à quatre ans.
Le coup de massue : la douleur avant le poids
En 2018, une douleur fulgurante à l’épaule droite la prive de mouvements. Deux ans plus tard, c’est l’épaule gauche qui lâche, accompagnée de douleurs cervicales si intenses qu’elle reste alitée six semaines. Les nuits sont hachées, la station debout devient un supplice. Et le poids grimpe au plus haut.
En novembre 2020, une amie lui parle du cétogène. Sandrine se documente, rejoint tous les groupes possibles, apprend les bases… et se lance le jour de Pâques 2021. Salade romaine, vinaigrette au jaune d’œuf, bœuf grillé : son premier repas céto reste gravé dans sa mémoire.
La renaissance… et la discipline

Pas de grippe céto mais une faim quasi permanente. Elle calcule tout au gramme près, s’astreint à ses macros. Résultat : –30 kg en un an, des douleurs d’épaules qui s’effacent, le retour à la natation et aux randonnées. Pendant trois ans, pas un écart — sauf un verre de vin rouge ou de rhum.
Elle se découvre une passion pour la pâtisserie céto, régale ses amies et retrouve la station debout comme une vieille amie.
La tempête émotionnelle

Été 2024. Fatigue émotionnelle, dépression sévère, perte de sens. Au Pays Basque, elle cède aux churros et au gâteau basque. Le barrage cède : retour aux glucides à 1000 %, puis une série de coups durs — deux opérations lourdes en décembre et surtout, la mort subite de sa mère alors qu’elle est au Japon.
La douleur rouvre des blessures anciennes : suicide de son père, agressions subies dans sa jeunesse. Sandrine s’effondre.
En mai 2025, +25 kg sur la balance, douleurs revenues partout. Un magnétiseur lui lance : “Tu as 40 ans, mais ton corps en a 80. Continue et dans 10 ans, c’est le cancer.” Le déclic est brutal, mais salutaire.
Retour au front
Elle repart en céto, mais sans calculer. La perte est plus lente — 5 kilos en trois mois — mais elle avance. Ses douleurs commencent à reculer, même si la relation avec la nourriture reste ambivalente.
Aujourd’hui, elle repart à zéro, bien décidée à trouver un équilibre durable : un ou deux plats “d’avant” par mois pour éviter les craquages massifs, beaucoup de cuisine maison et du stock au congélo pour les coups de flemme.
Ses mantras

- “Être doux avec soi-même.”
- “Si je craque, je craque en céto.”
- “Parle-toi comme à ton enfant : on n’exige pas la perfection dès le premier jour.”
Ses astuces
Congeler pains, gâteaux, pizzas céto pour parer aux urgences.
Avoir toujours artichauts, asperges en bocal, thon ou sardines en stock.
Ne jamais sous-estimer le pouvoir des spaghettis de courgette à la crème et au parmesan.
Une volonté de fer, de faire…
Sandrine n’est pas qu’une battante : elle est la preuve vivante qu’on peut tomber, lourdement et se relever — encore plus forte. Pas par magie, pas sans douleur, mais avec une bonne dose de détermination… et beaucoup de parmesan.
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